"Un travail sera fait sur la visibilité des pylônes" : la ligne très haute tension verra le jour, avec quelques aménagements

Réseau de Transport d’Electricité (RTE) a présenté ce jeudi les conclusions de la concertation publique concernant la ligne très haute tension entre Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône et Jonquières-Saint-Vincent dans le Gard.

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Après la concertation préalable, organisée du 12 février au 7 avril 2024, Réseau de Transport d’Electricité (RTE) tire les enseignements. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue ce jeudi 23 mai au matin, Christophe Berassen directeur du centre de développement et ingénierie et Pascale Henaff directrice du projet, explique devant les quelques journalistes présents avoir entendu les doléances de la population concernée par ce projet d’implanter une ligne électrique de 400 00 volts. Cette ligne à très haute tension doit traverser la Camargue et les Alpilles entre Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône et Jonquières-Saint-Vincent, dans le Gard. Selon RTE, la concertation est réussie, "plus de 20 000 personnes ont été touchées".

La ligne aérienne verra le jour

Il a exposé la nécessité de ce projet visant "à une électrification massive" de la région Paca et plus particulièrement la zone industrielle de Fos-sur-Mer. Ce projet se tient dans le cadre de la décarbonation de cette zone, qui occupe la deuxième place française en volume de production de CO2. Selon Christophe Berassen la consommation électrique va doubler d’ici 2030, cette ligne permettra de répondre à ces besoins, "un lien électrique nécessaire".

Parmi les enseignements tirés de cette concertation, au sujet des enjeux paysagé, "un travail sera fait sur la visibilité des pylônes, leur visibilité, leur silhouette et leur positionnement". Parmi les propositions faites au cours des réunions publique, les responsables du projet ont rejeté la solution de l’enfouissement sous-terrain ou sous fluvial, qui n’est pas possible techniquement.

En dépit des nombreuses réunions et du nombre de personnes rencontrées, le projet de cette ligne aérienne de 400 000 volts verra le jour. Au début de l’été, RTE devrait proposer "un fuseau de moindre impact".

La décarbonation "pas à n’importe quel prix"

Face à RTE, un collectif réunissant des riverains du projet et des associations de défense de l’environnement, des experts et des spécialistes ; 28000 signatures ont été recueillies. Ils refusent la localisation de la ligne électrique tout comme les techniques choisies. Selon Stéphane Coppey, administrateur de France Nature Environnement 13, "tout le monde est d’accord pour la décarbonation, mais pas à n’importe quel prix". Il milite pour une autre technique visant installer la ligne dans les eaux du Rhône.

Selon RTE la ligne devrait entrer en service en 2028 pour un coût de réalisation estimé à 300 millions d’euros.

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