Les fouilles ont repris dans le hameau du Haut-Vernet, ce 12 septembre, dans l'affaire de la disparition du petit Émile. Munis d'un marteau-piqueur, les enquêteurs ont détruit une dalle, située à une centaine de mètres de la bâtisse familiale. Ces nouvelles recherches n'ont rien donné.
Les fouilles ont repris dans l’affaire de la disparition du petit Émile, dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a appris France Télévisions auprès de la gendarmerie.
Dans le hameau où le jeune garçon a disparu le 8 juillet dernier, une dizaine de gendarmes étaient sur place depuis lundi 11 septembre. Ces recherches n'ont rien donné, a indiqué le procureur d'Aix-en-Provence à BFM D'ICI.
Une dalle totalement détruite
Les enquêteurs se sont concentrés sur la dalle d’une maison, située à une centaine de mètres de la maison des grands-parents, confirment nos journalistes présents sur place. Une "anomalie" avait en effet été repérée à ce niveau grâce à un sonar, quelques jours après la disparition d’Émile.
À ce moment de l’enquête, à la mi-août, les gendarmes avaient détruit une partie de cette dalle en béton, comme le confirme François Balique, maire du Vernet. Cette fois, elle a été totalement détruite afin de ne laisser planer aucun doute. "Je préfère me concentrer sur les portes qui s'ouvrent plutôt que celles qui se ferment", a déclaré l'édile.
Reprise des fouilles
Pendant plusieurs heures, les fouilles ont donc repris à une centaine de mètres de la bâtisse familiale, sans que de nouveaux éléments ne soient découverts.
Malgré de nombreux moyens déployés, le petit Emile, âgé de 2 ans et demi, reste introuvable depuis le 8 juillet 2023. Une information judiciaire a été ouverte le 18 juillet, mais les pistes évoquées restent sans issues pour le moment.
Le hameau du Haut-Vernet, qui avait rouvert à la circulation le 1ᵉʳ septembre, a été, pendant les fouilles, de nouveau interdit à la circulation, par le maire du Vernet. L’objectif est de préserver la tranquillité de ses administrés. Cette restriction d'accès à celles et ceux qui n’y possèdent pas de résidence principale ou secondaire devrait être maintenue jusqu’au 15 septembre.