Peuples de l'océan, animaux de banquise, végétaux, bactéries, virus... L'ensemble de la vie intéresse les réalisateurs les plus curieux. Ces nouveaux explorateurs présentent leurs dernières découvertes au festival Lumexplore. Et participent à trouver des solutions pour la planète.
Porté par la Société des explorateurs français, le Festival Lumexplore aura lieu comme chaque année à l'Eden, le cinéma mythique des frères Lumière, à la Ciotat.
Réserver, pour ne pas attendre
Les mesures sanitaires sont prises pour que le festival se déroule au mieux. Le cinéma fonctionnera à 70% de ses capacités afin de respecter la distanciation parmi le public. Exceptionnellement, mieux vaut réserver pour éviter des files d'attente.Cette année, une quinzaine de films seront en compétition, ramenés du monde entier par les réalisateurs-explorateurs.
Ils font prendre conscience de la nécessité de les protéger et de les replanter.
Il est surtout question de sciences et d'environnement. Parmi les thèmes abordés : la fonte des glaces, la bioacoustique et les arbres.
"Trois films sur les arbres sont présentés, chacun différent des autres", explique Véra Frossard, la directrice de Lumexplore. "Ils font prendre conscience de la nécessité de les protéger et de les replanter."
Le thème de la bioacoustique ressort parmi la quinzaine de films. Trois d'entre eux sont dédiés à cette nouvelle science.
"C'est une nouvelle discipline, le son sous la mer", poursuit Véra Frossard. "On découvre que les mamans cachalots apprennent des tas de choses à leurs petits... Une bioacousiticenne venue spécialement de Corse, animera des ateliers pour enfants durant les quatre jours du festival, afin de les initier à cette science".
Des clichés exceptionnels sur les grands fonds
Face à l'Eden, amarré au quai, le bateau "Expédition 7e continent", fidèle au rendez-vous de Lumexplore, accueillera les visiteurs gratuitement. Patrick Deixonne, le capitaine, rappellera la mission écologique du navire.Tout à côté de l'Eden, la chapelle des Pénitents trône face à la mer. Cette année, elle présentera notamment les photographies prises par Laurent Ballesta dans les profondeurs (-100m) de Méditerranée.
Pour le tournage de son film "Planète méditerranée", d'où sont issus les clichés exposés, Laurent Ballesta et son équipe ont repoussé les limites techniques de la plongée, réalisant un véritable exploit.
Chaque jour Laurent Ballesta donnera une conférence.
Parmi les autres intervenants, des noms prestigieux comme Jean-Louis Etienne et Mathieu Tordeur (tout juste rentré du Groenland). Les deux grands noms de l'exploration animeront un débat sur la fonte des glaces.
Peu importe le ressort de ceux et celles qui partent à l'aventure, pourvu qu'elle ait du sens.
L'Ifremer, partenaire du festival des explorateurs, tiendra une table ronde sur les dernières avancées d'un télescope spécial, aux capacités à la fois océaniques et astronomiques.
Comme le dit Nicolas Hulot, fervent ami de Lumexplore, "peu importe le ressort de ceux et celles qui partent à l'aventure, pourvu qu'elle ait du sens. Lumexplore est un festival à part où convergent les esprits et des oeuvres en quête de sens et de connaissances".
L'ancien ministre de l'écologie est parfois passé à l'improviste au festival de la Ciotat rencontrer ses collègues d'aventures, comme Thierry Reverchon, un Ciotadien et ancien d'Ushuaïa, porteur aujourd'hui du projet Wazzaj.
Lumexplore, par son action de sensibilisation à la science environnementale, entend bien "aider à trouver des solutions pour préserver la vie sur terre, dans le futur", précise encore Véra Frossard.
Le festival débutera ce jeudi 17 septembre. En guise d'ouverture à la soirée inaugurale, sera présenté un film de 6 mn intitulé "Peuples de l'océan", réalisé par l'artiste multimédia Christine Coullange, du groupe marseillais Sizigambis.
Festival Lumexplore, du 17 au 20 septembre, à l'Eden Cinéma, La Ciotat.