Deux jours après l'agression mortelle d'une étudiante de 21 ans, probablement pour son téléphone portable, l'émotion prévalait mardi sur les 18 sites universitaires d'Aix-Marseille. Un moment de recueillement était notamment organisé sur le campus d'Aix-en-Provence où étudiait la victime.
L'annonce de l'agression mortelle d'une étudiante âgée de 21 ans, en deuxième année de licence en anthropologie sur le campus d'Aix-en-Provence, a provoqué l'indignation et l'effroi de toute la communauté universitaire.
Blessée d'un coup de couteau dimanche soir, vraisemblablement pour lui voler son téléphone portable, Marie-Bélen Pisano est décédée une heure plus tard à l'hôpital de la Timone où elle avait été transportée en urgence absolue.
"Dégoûté et attristé"
Mardi, sur le campus, en marge d'une minute de silence à sa mémoire et de lectures de ses camarades de promotion, les réactions étaient unanimes. "C'est de la tristesse, du dégoût envers la personne qui a fait ce geste-là, horrible, à une jeune de 21 ans", commente Romain, étudiant."C'est tombé sur elle dans le métro, cela aurait pu être la personne d'à côté, ça peut arriver à n'importe qui, on n'est jamais à l'abri de rien (…) c'est de la violence gratuite.""On a été choqués, dégoutés, tristes, c'était quelqu'un de la fac, quelqu'un que l'on croisait; même si c'est quelqu'un que l'on ne connaissait pas forcément, ça fait peur," ajoute une autre étudiante.
"Un geste totalement disproportionné"
La jeune fille âgée de 21 ans a été agressée à la sortie du métro La Timone, dimanche soir à Marseille, vraisemblablement par une personne qui voulait lui dérober son téléphone portable."On se promène tous dans les rues de Marseille, à Aix, c'est vraiment effrayant", ajoute Thalassa. "C'est totalement disproportionnée, se faire poignarder pour un téléphone, c'est mourir pour rien, c'est encore plus affreux."
L'auteur de l'agression, en fuite, n'a pas été identifié. La police judiciaire a été saisie de l'enquête.