El Hadi Doudi est l'imam salafiste qui exerçait à Marseille et qui a été expulsé ce vendredi à cause de ses prêches haineux. L'homme n'a "aucun" lien professionnel avec les autorités religieuses algériennes, a indiqué ce samedi le ministre algérien des Affaires religieuses.
Il n'est plus le bienvenu en France et ne parait pas non plus être très attendu dans son pays, l'Algérie. El Hadi Doudi n'a "aucun" lien professionnel avec les autorités religieuses algériennes", a indiqué ce samedi le ministre algérien des Affaires religieuses Mohamed Aissa.
Cet imam expulsé n'appartient ni de près ni de loin au secteur (des affaires religieuses) excepté le fait d'être algérien,
a déclaré le ministre ministre algérien des Affaires religieuses dans une première réaction officielle algérienne.
L'arrêté d'expulsion d'El Hadi Doudi a été exécuté ce vendredi, au lendemain du rejet d'un recours qu'il avait déposé devant la Cour européenne des droits de l'Homme. L'imam, âgé de 63 ans, était de longue date dans le viseur de la police marseillaise, qui le considérait comme une "référence" du salafisme en France, notamment sur internet, et s'inquiétait de son influence radicale. Sa mosquée, As-Sounna, l'une des cinq plus vastes de Marseille, avait été fermée fin 2017 par la préfecture de police.
Cet imam ne fait pas partie de la mission officielle des imams algériens vers la France mais s'est rendu dans des conditions personnelles vers la France qui a accepté qu'il prêche dans une de ses mosquées avant de décider de l'expulser,
a ajouté le ministre algérien, cité par l'agence officielle APS.