Bernard Tapie a participé à un colloque à Liège en Belgique le week-end dernier. A cette occasion, le patron du quotidien La Provence s'est confié à l'Echo, un média belge, sur son difficile combat contre le cancer.
Un an après l'annonce de son cancer de l'estomac, Bernard Tapie continue de mener ses activités. Le Patron de La Provence était la semaine à Liège, il a pris la parole devant 700 personnes dans une conférence organisée par le cercle B19.
"Il ne va pas bien"
Le lendemain, le 29 septembre, il a accepté de recevoir un journaliste du média belge L'Echo, dans sa suite, à l'hôtel. Un tête à tête, où il se livre sur son état de santé. "L’homme d’affaires ne fait pas semblant, il ne va pas bien", écrit Nicolas Keszei.
confie-t-il d'entrée au journaliste, "il y a des éléments qui plaident très largement en faveur d’un pronostic favorable et il y a des choses qui laissent penser qu’il faut être très prudent face à une récidive possible."L'homme n'est pas du genre à se laisser abattre, conscient que c'est une lutte sans merci."C’est une lutte quotidienne à la fois lucide et indépendante de ma volonté",
Bernard Tapie parle de son opération de l'estomac, de la pompe à morphine qu'il se force à ne pas utiliser (deux fois seulement en cinq jours!). Le "Bernard Tapie en méforme" du début de l'entretien a retrouvé son énergie, "il revit, il s’emporte, il se lève pour mimer son état les premiers jours de son retour à la vie. C’est l’acteur qui a repris le dessus" note Nicolas Keszei. Et pour l’ancien propriétaire de l’OM, le coup de sifflet n'a pas encore mis fin à la partie.Quand on ne va pas bien, il faut se forcer parce que ça veut dire que la maladie prend le dessus sur votre état. Il faut inverser la tendance. En tout cas, la méthode Coué, vos cellules cancéreuses, elles s’en foutent complètement.