Quatre personnes seront jugées, notamment pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique a indiqué la procureure de la République de Marseille. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné les dégradations commises lors du carnaval de Marseille.
Au lendemain du carnaval de Marseille, le parquet de Marseille indique que sur les sept personnes encore en garde à vue lundi soir, quatre personnes seront déférées pour des faits de violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique sans ITT, port d’arme de catégorie et destruction de container poubelle, rebellion, refus de signalisation.
Les dégâts sont estimés à 100.000 euros, selon la Soleam, la société locale d'aménagement de "la Plaine".
Trois de ces personnes sont "extérieures à la ville de Marseille", précise le parquet dans son communiqué. Une cinquième procédure est toujours en cours, a ajouté la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.
Par ailleurs, une enquête a été ouverte sur les dégradations commises sur un manège Caroussel sur la Canebière, sur les bâtiments et infrastructures de la Place Jean Jaures, dans le quartier de la Plaine, ainsi que sur des caméras de vidéo surveillance ou encore des taggs rue d’Aubagne.
Une enquête sur l'organisation du carnaval
Le parquet indique par ailleurs qu'une enquête est ouverte sur l'organisation du carnaval, sans déclaration préalable.
Cette manifestation a donné lieu à "des dégradations absolument insupportables", avec "des attaques aussi contre les forces de l'ordre" et "des caméras de vidéoprotection brûlées", a dénoncé de son côté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'un déplacement
à Châteauroux (Indre).
Dès demain (mardi), il y aura des comparutions immédiates" devant la justice à Marseille, a précisé M. Darmanin, en dénonçant la présence de "400 personnes de l'ultra-gauche, extrêmement violentes", parmi les carnavaliers.