"Cette réforme peut détruire un service public essentiel" : opération escargot des taxis prévue le lundi 2 décembre à Marseille

Des centaines de chauffeurs de taxis bloqueront ce lundi 2 décembre les autoroutes, A50, A7, A55 et L2, à Marseille. Ils protestent contre la nouvelle convention qui les lie à la CPAM.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Lundi noir pour les routes de Marseille et de sa périphérie. Les chauffeurs de taxi prévoient de réaliser, le 2 décembre, une opération escargot sur les autoroutes marseillaises avec des risques importants de saturation du trafic.

"Nous attendons entre 800 à 1000 voitures pour cette mobilisation", déclare Leila, présidente du syndicat Taxis en route à France 3 Provence-Alpes. 

A50, A7, A55 et L2 touchées

Le préfet des Bouches-du-Rhône invite les usagers à "anticiper ou décaler leurs déplacements, à éviter les secteurs indiqués ci-dessus et à rester prudents à l’approche des points de congestion".

Plusieurs axes seront probablement bloqués, comme l’A50, l’A7, l’A55 et la L2. Depuis Plan de Campagne, à partir de 8h, le convoi rejoindra l’A7 au niveau de Vitrolles, en passant par les Pennes Mirabeau.

"Nous ne pouvons pas survivre"

Avec cette manifestation, les chauffeurs de taxis expriment leur colère contre la réforme des transports sanitaires, qui va provoquer, selon eux, une diminution de leur rémunération en les liant à la CPAM. Les tarifs kilométriques devraient en effet passer de 1,60 euro/km à 0,94 euro/km. 

D'après la présidente du syndicat Taxis en route, cette réforme peut mener à la disparition des taxis sanitaires :  "Ce sont 40 000 entreprises qui sont mises en danger avec ce tarif. Aucun taxi ne peut survivre ainsi".

Elle craint, à terme, une mise à mal "du modèle solidaire" des taxis sanitaires au profit de plateformes privées : "Cette réforme peut détruire un service public essentiel. Les patients seront obligés de passer par des plateformes orientées vers des logiques de performance plutôt que de soin". 

Ce vendredi, des manifestants se sont mobilisés devant la CPAM du 9ᵉ arrondissement, devant laquelle des pneus ont été brûlés en guise de protestation.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information