Chargé de l'enquête, concernant la collision mortelle produite jeudi entre un car scolaire et un train régional à Millas (Pyrénées-Orientales), le procureur de la République de Marseille a indiqué de nouveaux éléments, notamment concernant la fermeture des barrières sur le passage à niveau.
14 auditions ont été effectuées dans la journée. Parmi les témoignages non-exhaustifs, "la majorité concorde en faveur de barrières fermées", indique le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.
Jeudi 14 décembre, aux alentours de 16h, un car de ramassage scolaire, avec à son bord une vingtaine d'enfants du collège Christian-Bourquin, à Millas (près de Perpignan) traverse un passage à niveau, lorsqu'un train TER entre en collision avec lui. Cinq enfants sont décédés. Le pronostic vital de six victimes encore engagé. Quinze autres élèves, âgés de 11 à 17 ans, ont été blessés dans l'accident, ainsi que la conductrice du bus.
Un taux d'alcoolémie négatif
Selon les informations de France 3 Languedoc-Roussillon, la conductrice hospitalisée affirme que "rien ne l'empêchait de passer". Pourtant, d'après les premiers éléments de l'enquête, le contraire est majoritairement affirmé.
Le procureur de Marseille a annoncé que des examens sur les barrières étaient prévus afin de déterminer les causes de cet accident. Il a par ailleurs énoncé que les tests d'alcoolémie de la conductrice étaient négatifs, et qu'il n'y avait pas eu de vitesse excessive.