Malgré le risque de sanctions après ses propos contre l'arbitrage, le membre du staff de l'OM, arrivé en novembre 2023, est soutenu par son président.
La date est tombée. Le conseiller sportif de l'OM Medhi Benatia avait vivement critiqué les décisions de l'arbitre Benoît Bastien, et particulièrement l'exclusion rapide d'un joueur marseillais pendant le match contre Lyon, dimanche 22 septembre au Groupama Stadium. La séquence avait été captée par les caméras et avait fait polémique, et le membre du staff de l'OM sera entendu la semaine du 30 septembre par la commission de discipline de la LFP.
Le conseiller soutenu par son club
L'organisme disciplinaire a été saisi par le Comité national de l'éthique lundi, au lendemain de la victoire 3-2 du club phocéen. L'attitude du conseiller marseillais, qui avait notamment crié "prenez pas les gens pour des cons", en direction de l'arbitre, a également été dénoncé par le SAFE, le syndicat des arbitres de football élite.
Malgré le tollé provoqué par ses propos, Medhi Benatia, ancien joueur formé à Marseille, a pu bénéficier d'un soutien de poids, celui du président Pablo Longoria. Celui-ci s'est montré solidaire avec son conseiller sportif, affirmant, dans un entretien accordé à RMC, ne pas vouloir laisser passer "ce manque de respect envers l'OM", à propos de l'arbitrage du match contre Lyon. Dans la même interview, il revient par exemple sur l'arbitrage du match OM-Nice, et sur le carton rouge reçu par un Marseillais.
Risque de sanction
Et cette colère est partagée par plusieurs supporters phocéens sur les réseaux sociaux, qui s'insurgent contre de multiples erreurs d'arbitrages selon eux. Certains ont ainsi publié des compilations de décisions contestées.
LeS MaRsEiLlAiS SoNt PaRAnOs Et MedHi BeNaTiA EsT Un VoYoU ! 🤡 pic.twitter.com/hy0AElZMJP
— 𝐕𝐢𝐧𝐜𝐞𝐧𝐳𝐨 𝐓𝐨𝐦𝐦𝐚𝐬𝐢 (@Vincent_1393) September 23, 2024
La commission devrait rendre sa décision mercredi 2 octobre. La peine encourue par Benatia pourrait aller jusqu'à 3 matches, mais lors de la saison 2022-2023, le président du club de Montpellier avait été suspendu pendant deux matches, après des propos grossiers contre l'arbitre Stéphanie Frappart.