Le recours des gérants de salles de sport et de fitness a été rejeté ce vendredi après-midi par le tribunal administratif de Marseille. Ils avaient déposé avec leur avocate, un recours en référé contre l’arrêté préfectoral de fermeture.
Les salles de sport avaient l'espoir d'obtenir gain de cause suite à la victoire des salles de sport à Rennes.
Mais la décision est tombé ce vendredi après-midi, le recours des gérants de salles de sport a été rejeté cet après-midi par le tribunal administratif de Marseille.
Dépôt du recours
" J'en peux plus, on se bat tous les jours, pour nos clubs, pour nos coachs, comment on va faire?"Mégaphone en main, voici le cri de désespoir d'une gérante d'une salle de sport marseillaise.
Un trentaine de personnes était réunie ce mercredi matin devant le tribunal de commerce de Marseille représentant les patrons et salariés de salles de sport.
Ils sont venus déposer, avec leur avocate, un recours en référé contre les mesures gouvernementales visant Marseille, placée en "alerte maximale" au niveau circulation du virus Covid-19.
70 établissements sont fermés depuis la mise en place, dimanche, de l'arrêté préfectoral interdisant l'ouverture des salles de sport, des bars et restaurants à Aix-en-Provence et à Marseille.
Depuis le confinement, les salles de sport peinent à faire venir les clients.
Certains ont peur, d'autres ont pris de nouvelles habitudes avec des cours de sport en ligne.
"Tous nos salariés sont au chômage partiel", se désespère Angélique Jullian, gérante de salle de sport.
Le mois de septembre est un mois crucial pour les salles de sport. C'est le mois des bonnes résolutions et des inscriptions.
"Avec cette fermeture obligatoire, ce sont les prochains mois qui s'annoncent des plus compliqués", explique la gérante de salle de sport.
L'incompréhension règne
Tous les patrons de salles de sport ont dû investir pour respecter le protocole sanitaire imposé par le ministère de la santé pour pouvoir accueillir leurs habitués."Si le gouvernement nous fait fermer tous les trois à quatre mois, nos clients ne vont plus vouloir venir", craint Angélique Jullian, gérante de salle de sport.
Ce qui les irritent le plus, c'est de subir ce qu'ils estiment être "une concurrence déloyale, avec les salles de sports des communes limitrophes qui sont restées ouvertes".
" Il y a 200 cas Covid sur 27 millions de passages, c'est pour cela qu'ils crient à l'injustice et qu'il va falloir les écouter," plaide Dora Meessen, l'avocate des gérants de salles de sport, venue les accompagner et déposer le référé.
"Aujourd'hui, nous demandons de l'aide. L'aide, ce n'est pas 1.500 euros par mois, c'est nous faire confiance", propose Angélique Jullian, gérante de salle de sport.