Dans un post sur X, le maire de la ville apporte son soutien aux victimes gazaouis et annonce éteindre les lumières de l'Hôtel de ville ce mercredi à 22 heures.
La mairie de Marseille au rendez-vous de la solidarité. Dans une annonce sur X, le maire de la ville Benoît Payan a déclaré que les lumières de l'hôtel de ville seraient éteintes ce mercredi à 22 heures en signe de solidarité : "L'horreur des frappes meurtières sur Rafah nous révolte et nous touche au plus profond de notre humanité. J'ai décidé d'éteindre les lumières de l'hôtel de ville en mémoire de toutes les victimes civiles de Gaza ce soir à 22h. J'appelle tous les maires de France à en faire de même".
L'horreur des frappes meurtrières sur Rafah nous révolte et nous touche au plus profond de notre humanité.
— Benoît Payan (@BenoitPayan) May 29, 2024
J'ai décidé d'éteindre les lumières de l'hôtel de Ville en mémoire de toutes les victimes civiles de Gaza, ce soir à 22h.
J'appelle tous les Maires de France à en faire…
Des manifestations et tensions
L'annonce du maire de Marseille intervient dans un contexte hautement inflammable. Dimanche soir, un bombardement israélien dimanche soir, dans un camp de déplacés du quartier de Tal Al-Sultan, à Rafah, a fait selon le ministère de la Santé du Hamas, 45 morts et 249 blessés, suscitant une indignation internationale.
Depuis lundi soir, des manifestations appellant à un cessez-le-feu et dénoncant les frappes israéliennes à Rafah ont eu lieu notamment à Paris et Marseille. Ainsi, mardi soir, en fin d'après-midi, plus de 2000 personnes étaient mobilisées à l’appel du collectif Urgence Palestine Marseille. Les manifestants se sont retrouvés à 18 heures devant le palais de justice, puis ont déambulé dans les rues de la ville jusque tard dans la nuit.
En plus des manifestations, l'attaque israélienne à Rafah provoque des tensions sur la scène politique française. En pleine séance de questions au gouvernement, le député marseillais Sébastien Delogu a agité ce mercredi le drapeau palestinien dans l'hémicycle, après une intervention d'une autre députée de La France insoumise, Alma Dufour, sur l'offensive israélienne à Rafah. Ce geste lui a valu une exclusion de 15 jours des bancs de l'Assemblée.