Christophe Castaner serait bientôt nommé président du Conseil de surveillance du Grand port maritime de Marseille. En réponse à cette annonce, un appel a la grève a été lancé par la CGT.
L'ancien député de la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence a confirmé l'information La Provence au micro de nos confrères BFM DICI ce lundi 26 septembre, tout en apportant quelques précisions sur ce nouveau poste.
"Ce ne sont pas en réalité de nouvelles fonctions. C'est une présidence non-exécutive et non rémunérée, a-t-il souligné l'ex-ministre. J'ai vu quelques réactions du RN qui semblent oublier cela. C'est pour moi plutôt un soutien au projet présidentiel et au Port dans le cadre de Marseille en grand" .
Suite à l'annonce de cette probable arrivée, le syndicat CGT des professions portuaires a posé un préavis de grève à partir du 30 septembre.
"L'oppression et la répression"
"Cette annonce nous interroge et nous inquiète tout sur la forme que sur le fond", peut-on lire dans un communiqué. "L'annonce d'une possible arrivée de monsieur Castaner sonne le glas d'une dynamique économique ainsi que d'une stabilité sociale".
"Le Grand port n'est pas le réceptacle de ministres ou d'élus déchus de leurs mandats, avides de reconnaissance ou à la recherche de tremplin politique."
Pour le syndicat, cette annonce serait la volonté affichée de "l'oppression et la répression".
Un poste vacant depuis 2020
Cette nomination ne devrait intervenir que lors du conseil du Grand port de Marseille le 14 octobre prochain.
Début septembre, le président de la région Paca Renaud Muselier s'était dit prêt à se présenter sur aucune candidature n'était intervenue avant le 14 octobre. "L'avenir de Marseille, de sa région, passe par son port", avait déclaré l'élu.
Le poste de président du conseil de surveillance est resté vacant depuis le décès de Jean-Marc Forneri, en décembre 2020.
Le conseil de surveillance arrête les orientations stratégiques du port et exerce le contrôle de sa gestion. Il compte 18 membres.