Grève des femmes de chambre de l'hôtel Radisson Blu à Marseille : plus de cinquante jours de mobilisation

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Voilà 51 jours que les femmes de chambre de l'hôtel Radisson Blu de Marseille sur le Vieux-port sont en grève. Ce vendredi 12 juillet, Audrey Garino, l'adjointe aux affaires sociales de la ville les a reçues pour leur assurer tout son soutien et celui de la ville.

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La barre symbolique des 50 jours de grève a été franchie ce 11 juillet, les femmes de chambre de l'hôtel Radisson Blu du Vieux-Port de Marseille sont déterminées et le mouvement ne faiblit pas, une caisse de grève a été mise en place pour les soutenir dans leur démarche. Depuis ce vendredi, elles peuvent compter sur un nouveau soutien, celui de l'adjoint aux affaires sociales, Audrey Garino. Une délégation a été reçue.

Un soutien apprécié

Les femmes de chambres se font entendre depuis 51 jours au son des casseroles. Quotidiennement, depuis leur piquet de grève, devant l'entrée principale de l'hôtel, elles continuent de marteler leurs revendications. À quelques jours du début des JO, elles maintiennent la pression. Sur le quai en face, trône la mairie de Marseille "pour les taquiner, on avait interpellé sur les réseaux sociaux le maire et les adjoints, en leur demandant si le bruit des casseroles ne les dérangeait pas trop", indique Julien Huart  du CNT-SO 13 joint par France 3 Provence-Alpes, "et Audrey Garino a demandé à les rencontrer"

"Ce conflit a trop duré et leurs revendications nous apparaissent légitimes. J’ai eu face à moi des femmes dignes et déterminées, avec un métier difficile", précise Audrey Garino, "En les recevant, j’ai voulu montrer que la Ville de Marseille était à leur écoute et souhaitait que ce conflit trouve une issue positive pour elles et leurs revendications."

Même si la municipalité n'a pas de compétences pour régler le conflit, selon les personnes de la délégation," Audrey Garino nous a assurés de tout son soutien, et s'est engagée à contacter la direction de l'hôtel ainsi que les sous-traitants ainsi que le préfet pour aller vers une médiation si possible".

Les revendications sont les mêmes

Soutenues par la Confédération Nationale du Travail (CNT) où plusieurs d'entre elles sont syndiquées, les grévistes réclament toujours l'obtention d'une prime de pénibilité, la suppression de la "clause de mobilité" qui leur impose de travailler dans un hôtel différent parfois à la dernière minute, l'augmentation de leur salaire, une prime liée à l'accroissement du travail pendant les Jeux Olympiques et une majoration de 50% le dimanche. Autre point d'achoppement pour le groupe, la mise en place d'une augmentation de salaire. Maigre consolation, les femmes de chambres ont obtenu la mise en place progressive du 13ᵉ mois par tranche sur quatre ans.

Tous les jours, des évènements sont organisés pour tenter de sensibiliser le plus grand nombre à leur cause.

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