La circulation des trains devrait être fortement perturbée le mercredi 6 juillet. Quatre syndicats appellent à la une grève à la veille des vacances d'été pour réclamer une hausse des salaires.
Pour la journée de mercredi, la SNCF prévoit 4 TGV INOUI sur 5 sur l'axe Sud-Est.
Pour les TER, ce sera environ 2 sur 5.
Pour le détail des liaisons en Paca, voici les prévisions :
- Avignon-Valence-Lyon : 2 circulations sur 3
- Avignon - Carpentras : 1 circulation sur 3 (train et autocar de substitution)
- Marseille - Avignon : 4 circulations sur 5 (train et autocar)
- Marseille - Miramas : 3 circulations sur 5 (train et autocar)
- Marseille - Aix - Pertuis : 1 circulation sur 5 (train et autocar)
- Marseille - Briançon : 4 circulations sur 5 (train et autocar)
- Briançon - Valence : 9 circulations sur 10 par autocar
- Marseille - Aubagne : 2 circulations sur 3
- Marseille - Toulon : 2 circulations 5
- Marseille - Nice : 4 circulations 5
- Toulon - les Arcs : 1 circulation sur 2 (train et autocar)
- Les Arcs -Cannes : 1 circulation sur 2
- Cannes - Nice - Menton - Vintimille : 3 circulations sur 5
- Nice- Breil/Roya - Tende : 2 circulations 5par autocar
Les premières difficultés vont commencer dès ce mardi à 19h pour les voyageurs en Paca et durer jusqu'au jeudi 8h.
Les trains de nuit sont annulés mercredi soir, à l'exception du Paris-Nice.
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF - CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT appellent à la grève pour demander des rattrapages salariaux.
"C'est devenu vital pour beaucoup de salariés, mais aussi pour la société qui n'arrive plus à recruter parce que ça ne donne plus envie avec des conditions de travail pareilles, explique Jordan Mandelli de Sud Rail Paca, hier ils ont été obligés de faire des forums en plein milieu de la gare de Nice pour essayer de recruter des conducteurs de train", ajoute-t-il.
Le syndicaliste s'attend à une forte mobilisation et d'importantes perturbations demain. "Depuis 2014, on n'a pas été augmentés et il y a eu une inflation cumulée depuis d'à peu près 10%", souligne Jordan Mandelli.
Pression sur les négociations
Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait estimé fin juin que les départs en
vacances ne seraient "pas menacés" malgré cet appel à la grève, assurant que les cheminots seraient augmentés.
"On a mis les sujets sur la table, on essaie de construire un équilibre, parce qu'augmenter les salaires, c'est une chose, mais il y a aussi un enjeu économique: ça coûte et il faut faire attention à la répercussion sur le prix des billets par exemple", avait-il indiqué sur Public Sénat.
Une réunion de négociations est prévue mercredi, jour de la grève, entre la direction et l'ensemble des syndicats sur cette question des salaires.
"Sur le terrain, aujourd'hui, il y a des salariés qui en ont vraiment marre, et ça ne m'étonnerait pas qu'il y ait d'autres mouvements de grèves durant l'été si la direction ne nous donne pas raison", avertit Jordan Mandelli.