Le futur institut des maladies rares doit ouvrir ses portes à Marseille en 2020. Baptisé Giptis, il accueillera les personnes atteintes de maladies génétiques rares et leur famille, et abritera 300 chercheurs sur le campus hospitalo-universitaire de la Timone.
On sait désormais à quoi va ressembler le futur institut Giptis (Genetics institute for patients, thérapies, innovation and science), le plus grand institut euroméditerranéen de lutte contre les maladies génétiques rares, qui doit ouvrir ses portes à Marseille en 2020. L’architecte Wilmotte en charge du projet présente ses plans dans une vidéo postée sur son site.
Vidéo de Wilmotte et Associés :
"Le futur bâtiment Giptis est une métaphore de l’espoir, un lieu dont la sérénité exceptionnelle en fait un espace privilégié tourné vers le paysage et vers l’avenir", explique l'architecte du projet.
10 000 consultations par an
L’institut Giptis regroupera des spécialistes et des experts de la recherche sur les maladies génétiques rares. Il permettra de recevoir 10.000 consultations par an. Le bâtiment ultra-moderne de 22 000 m2 abritera également près de 300 chercheurs français et internationaux, 6 centres de ressources technologiques, 12 entreprises privées associées aux projets de recherche.
3 millions de malades en France
Le Pr Nicolas Levy, généticien de renommée internationale, directeur du département de génétique médicale à la Timone enfants (AP-HM) à Marseille, a été nommé à la tête de cet institut, dont le coût est estilé à 73 millions d'euros et porté par la fondation Giptis.
On recense 7 à 8 000 maladies rares dans le monde aujourd'hui et cinq nouvelles maladies rares sont décrites chaque mois dans la littérature médicale. Elles touchent près de 50 millions de personnes en Europe et autour de la Méditerranée, et 3 millions de personnes en France, autant que le cancer et la maladie d'Alzheimer réunis. Aujourd'hui, seuls 3 % des malades concernés bénéficient d'un traitement adapté.