L'Olympique de Marseille et Rudi Garcia jouent gros à Angers : une contre-performance de plus accentuerait une crise déjà pesante, samedi (21h) pour la 19e journée de Ligue 1. Dans les rangs des supporters la colère gronde.
Le bilan de mi-saison sera forcément mauvais après le coup de sifflet final au stade Raymond Kopa. Mais l'OM n'a vraiment pas besoin d'aggraver son cas.
L'équipe est encore sortie sous les sifflets des quelques 8200 courageux qui l'ont vue à la peine contre Strasbourg (1-1, 4 t.a.b. à 2), mercredi en 8e de finale de Coupe de la Ligue.
Et le calme étonnant du capitaine Dimitri Payet ne rassure plus personne. "Il ne faut pas tomber dans la grande crise, dans la panique", prévient-il. "Ce n'est pas le moment d'écouter, de lire, on est conscient de la situation, croyez-moi."
Mais la confiance des joueurs est corrodée. Quant à parler de la cote de popularité de Rudi Garcia auprès des supporters, elle est au plus bas.
"Ce n'est pas important, ça, moi je fais mon travail de mon mieux, riposte le technicien. Tant qu'on s'en prend à moi, tout va bien, laissez les joueurs tranquilles, moi j'ai les épaules larges."
Malgré tout, l'OM peut encore sauver son championnat. Avec 7 petits points pris sur les 18 derniers distribués en L1, le club phocéen qui vise la qualification en Ligue des champions, n'est même pas largué, à cinq longueurs de la troisième place, occupée son grand rival lyonnais, qui compte un match de plus.
Où plutôt un match "gilets jaunes" de moins à rattraper...