Des membres de « la marche des cobayes » se sont réunis ce matin devant l’Agence Régionale de Santé à Marseille. Ils dénoncent le dernier rapport d'études sur les polluants de Fos-sur-Mer, rendu public le lundi 28 mai. 

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La marche des cobayes est partie de Fos-sur-Mer au début du mois de mai. Actuellement à Lyon, les "marcheurs" doivent rejoindre Paris à la fin du mois de juin. Mais certains de ses membres se sont réunis ce matin, devant l'Agence régionale de santé à Marseille. Leur mobilisation fait suite à la publication hier d'une nouvelle étude autour des impacts de la pollution sur la population de Fos-sur-Mer.



Les habitants de Fos-sur-Mer présentent une "surimprégnation" à trois polluants "typiques des émissions industrielles", selon l'étude Index de l'Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions (IECP), publiée lundi 28 mai. Les résidents sont surexposés au plomb, à deux furanes (des polluants rattachés aux dioxines) et au benzène.

Après ces résultats inquiétants, les militants réclament des études pour mesurer le taux de particules ultra fines. "Il faut sortir du déni de l’impact sanitaire de la pollution sur la population de notre région", exigent-ils. En plus des analyses, ils souhaitent la création de deux centres: l'un de recherche et d'expertise sur la médecine environnementale, l'autre pour accueillir et prendre en charge les malades, victimes de troubles chroniques liés à la pollution.

Or, le problème pour les victimes de pollution est justement de prouver que leur maladie en est la conséquence.

"Le lien de causalité est très difficile à établir, déplore Sébastien Barles, militant écologiste et l’un des organisateurs de la marche. Nous aimerions que la charge de la preuve soit inversée, c’est-à-dire que cela soit à l’industriel de prouver l’innocuité de son produit."

 

 

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