Les policiers ont évacué, dans la nuit de samedi à dimanche, environ 500 personnes participant à une fête clandestine organisée dans une salle de mariage située boulevard de Plombières dans le 14ème arrondissement de Marseille. Des bouteilles d'alcool et des stups ont été saisis.
Les policiers de la sécurité publique ont évacué, dans la nuit de samedi à dimanche, environ 500 personnes participant à une fête clandestine organisée dans une salle de mariage située au 164 boulevard de Plombières dans le 14ème arrondissement de Marseille.
Sur les vidéos, on note qu'aucun invité ne portait de masque. Les policiers qui sont intervenus ont saisi des bouteilles d'alcool et des stups.
Le propriétaire affirme qu'il n'était pas au courant de l'organisation de cette soirée : « les organisateurs se sont présentés comme des gens dans l'événementiel qui cherchaient un endroit pour entreproser du matériel ».
Une soirée à 150 euros pour deux personnes
Selon Rudy Manna, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance, le droit d'entrée était fixé à 150 euros pour deux personnes, bouteille d’alcool comprise :
« Ils étaient environ 500 jeunes voire même 700 dans une salle de mariage prévues normalement, hors restrictions sanitaires, pour 200 personnes et ils ont fermé les issues de secours ».
« Les policiers les ont tous laissés partir » affirme le syndicaliste. La préfecture de police indique, elle, que des verbalisations ont été dressées.
Fête clandestine à Marseille : les 500 fêtards ont été évacués dans le calme par trois agents de police.https://t.co/umn3nVMnGJ pic.twitter.com/hSy3QEHBGy
— franceinfo (@franceinfo) December 13, 2020
Les participants étaient, pour beaucoup, dans un état hilarant suite à l'inhalation de protoxyde d’azote conditionné dans des ballons de baudruche ; la nouvelle pratique dangereuse à la mode.
Une enquête a été ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Le nom du propriétaire et des organisateurs de la soirée sont désormais connus des services de police.
"Le bail de location s'arrête"
Le propriétaire déclare être intervenu pour demander aux organisateurs d'interrompre la fête : « J'ai juste loué le local et eux on pris le risque. Je leur ai dit de ne pas faire de soirée et ils en ont fait quand même ».
Il affirme aussi mettre fin au contrat de location de trois mois qui devait se terminer fin décembre. Une location qui lui permettait de compenser la perte de 40% du chiffre d'affaires de son café.
Selon un voisin, réveillé par les bruits aux alentours de deux heures du matin, ce n'est pas la première fois qu'une telle fête est organisée : « C'est tous les week-ends qu'on voit des jeunes bourrés sortir de cet endroit ».
La préfecture de police souligne que face à l'épidémie qui perdure, les forces de l'ordre ont reçu des consignes de grande fermeté à l'égard de ceux qui ne respectent pas le confinement.