C'est LE fléau des grandes villes : les punaises de lit. A Marseille, le quartier de la Belle de Mai, en est littéralement infesté depuis plusieurs semaines. Conséquence, les habitants se débarrassent de leurs matelas, et l'infection se propage...
Des matelas, à n'en plus finir, autour de la place Cadenas. Derrière les poubelles, à même le sol, des dizaines de sommiers et matelas sont jetés sur la voie publique. Signe que les punaises de lit sont bien là. Un problème bien connu des grandes villes, mais à la Belle de Mai, cela prend des proportions qui inquiètent les habitants.
Cela fait à peu près 4 mois que tous les jours dans le quartier on jète des matelas, des canapés, c'est invivable ! s'inquiète un habitant du quartier.
Car dans ce quartier populaire, les matelas qui sont jetés dans la rue, sont souvent récupérés par le voisinage, et infectent de nouveaux immeubles. A tel point que les punaises de lit se déplacent, jusqu'à Saint Mauront.
Lisette Narducci, la maire du 2ème et 3ème arrondissement confirme que le problème et bien réel dans son secteur, et en appelle aux services d'hygiène de la ville pour enlever de manière urgente les encombrants infectés dans les rues.
Des conséquences psychologiques pour les personnes infestées.
Les punaises de lit, ce sont de petits insectes de la taille d'un pépin de pomme. Peu visibles en journée, elles se nichent dans les matelas, les fauteuils, les meubles en bois parfois, et sortent la nuit, pour piquer les habitants. Si quelques personnes souffrent d'allergie, ces piqûres ne sont pas dangereuses pour l'homme. Mais la difficulté à s'en débarrasser peuvent parfois avoir de vrais conséquences psychologiques.Les produits achetés dans le commerce contre ce fléau sont malheureusement sans grande efficacité. Il faut le plus souvent avoir recours à une entreprise de désinsectisation, une intervention qui coûte en moyenne une centaine d'euros.
Le reportage de Christian Pesci et Ali Martiniki :
©France 3 Provence Alpes