La circulation différenciée et les limitations de vitesses ont été prolongées à Marseille jusqu'à lundi matin, fin du week-end de grands départs, le pic de pollution à l'ozone devant persister selon les prévisions, a annoncé mercredi la préfecture.
La qualité de l'air est toujours aussi mauvaise. "L'épisode de pollution de l'air à l'ozone qui touche le département des Bouches-du-Rhône est d'une ampleur exceptionnelle et s'inscrit dans la durée", souligne la préfecture, qui a décidé mercredi de prolonger l'alerte de niveau 2 "au moins jusqu'à ce lundi 8 juillet 06h".
La circulation différenciée est également maintenue. Dans un périmètre englobant le centre de Marseille, seuls les véhicules dotés des vignettes Crit'air 1 à 3 pourront circuler, précise la préfecture.
Mise en oeuvre pour la première fois à Marseille depuis le début de l'épisode de pollution, cette mesure reste toutefois "pédagogique". Aucun PV n'est dressé, et les véhicules contrevenants ne sont pas immobilisés.
Pollution de l’air à l’#ozone dans les #BouchesDuRhône | La circulation différenciée à #Marseille est maintenue jusqu'au lundi 8 juillet. Seuls les véhicules ayant une vignette Crit'air de 1 à 3, les véhicules hybrides ou électriques seront autorisés à circuler dans le périmètre. pic.twitter.com/ulPempzUga
— Préfet de la région PACA et des Bouches-du-Rhône (@Prefet13) 3 juillet 2019
3.435 PV depuis le début de l'épisode pollution
Les autres mesures destinées à faire baisser la pollution sont également reconduites : raccordement électrique si possible des navires à quai, stationnement gratuit pour les résidents marseillais, vitesses réduites de 20 km/h dans tout le département. Là en revanche, la mesure a conduit à dresser 3.435 PV depuis le début de l'épisode.Favorisé par les températures caniculaires, l'épisode de pollution à l'ozone a conduit à placer les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse en alerte de niveau 1 depuis le 25 juin, et de niveau 2 depuis le 27 juin. Cette alerte a été étendue le surlendemain au Var, aux Alpes-Maritimes et aux Alpes-de-Haute-Provence.
"Cet épisode est assez long", et devrait perdurer en raison de conditions anticycloniques et ensoleillées, a expliqué Dominique Robin, directeur d'Atmosud, l'organisme qui contrôle la qualité de l'air. De précédents épisodes de pollution à l'ozone dans le sud-est avaient duré trois semaines en 2003, et 12 jours l'an dernier.#PicPollution #Air : VIGILANCE POLLUTION - Dispositif préfectoral du 3 juillet 2019 - https://t.co/NgRVToDN2A pic.twitter.com/sWkDiJrqXr
— AtmoSud (@AtmoSud) 3 juillet 2019