Trois enquêtes ont été lancées pour faire la lumière sur les raisons du déraillement d'un TGV vendredi dernier en gare Saint Charles à Marseille. Pour l'heure l'enquête judiciaire n'a recueilli "aucun élément qui caractériserait un éventuel acte de malveillance".
Depuis vendredi dernier, à la suite du déraillement d'un TGV à l'entrée de la gare Saint-Charles à Marseille, trois enquêtes ont été lancées pour faire la lumière sur les raisons de cet accident : une interne à la SNCF, une judiciaire et une du Bureau d'enquête sur les accidents de transport terrestre.
Concernant l'enquête judiciaire, menée par la police de Marseille, le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, interrogé sur les hypothèses d'un sabotage ou d'un acte terroriste, a précisé :
"aucun élément qui caractériserait un éventuel acte de malveillance n'a pour l'heure été recueilli"
En revanche les enquêteurs ont recueilli le témoignage d'une passagère d'un TGV en partance de Marseille au moment de l'entrée en gare du train victime du déraillement, une passagère qui aurait vu une pièce tomber de la rame accidentée. A ce sujet le procureur a rajouté :
"Un morceau de pièce a été retrouvé, qui pourrait correspondre à ce témoignage, mais il faut rester très prudent, quand bien même ce serait le cas, ce n'est pas forcément cette pièce qui aurait entraîné le déraillement"