Des rats ont envahi cet établissement du 3e arrondissement de Marseille. Les parents d'élèves demandent que le problème soit réglé rapidement.
A l'école du Parc Bellevue, quand les élèves sont en vacances, les rats se régalent. Pendant que l'établissement était déserté pour les congés de la Toussaint, les rongeurs ont pris possession des lieux. Ils ont sans mal trouvé le chemin jusqu'au garde-manger de la cantine.
A leur retour, les écoliers se sont vu servir des repas froids en raison d'une panne d'électricité. "Les rats ont mangé les fils électriques", imaginent aussitôt les parents.
Des parents en colère
"On a un gros problème d'hygiène à régler", martèle Shéhérazade Bettaibi, présidente de l'Association Parents d'élèves écoles Bellevue.
Elle souligne que ce n'est pas la première fois qu'il y a des rats dans l'école ou dans la cour, "mais là c'est une invasion à grand échelle, ils se sont installés dans les locaux de la cantine".
Selon les parents, la mairie a été alertée mercredi. "J'ai pas remarqué quoi que ce soit, indique Shéhérazade Bettaibi, j'ai pas eu l'impression qu'il avait eu une intervention qui avait été faite".
"Je n'ai pas eu l'impression qu'ils avaient pris en considération l'état des enfants et des parents", ajoute-t-elle.
On les laisse à la cantine, c'est pour qu'ils mangent correctement.
Sabrina Ouldali, parent d'élèves
Plusieurs jeunes élèves se seraient plaint de maux de ventre et de vomissements.
"Je suis inquiète pour mes enfants, ils peuvent attraper des maladies", s'indigne Sabrina Ouldali, parent d'élèves de l'école Bellevue qui demande à ce que le problème soit réglé avant le retour des enfants lundi.
Tatas en grève
Ce vendredi matin, les Tatas de la cantine se sont mises en grève. La mairie de son côté a indiqué qu'une opération de dératisation aurait lieu prochainement.
L'école du Parc Bellevue n'est pas un cas unique à Marseille. Depuis la rentrée de septembre, les rats ont été repéré dans plusieurs établissements comme l'école Saint-Barthélémy SNCF, dans le 14e arrondissement.
Les parents avaient été contraints de garder les enfants chez eux plusieurs jours, le temps d'assainir les lieux.