Ils viendront distribuer des plats chauds, des produits d'hygiène et du réconfort. Plusieurs associations se préparent à soutenir les habitants des Flamants, délogés depuis l'incendie de leur immeuble, le 17 juillet dernier.
Depuis l'incendie dans lequel trois jeunes hommes ont perdu la vie, 130 personnes de la cité des Flamants n'ont plus de logement. Depuis cette nuit du 17 juillet, certains habitants dorment à l'hôtel, d'autres dans des squats ou dans la rue.
L'association Action contre la faim et le collectif AOUF contactent plusieurs associations humanitaires marseillaises et le mouvement de solidarité s'organise très rapidement. A partir du mardi 27 juillet, des tables seront posées sur la place de la Joliette et des files d'attente seront organisées. L'association Vendredi 13, déjà présente ici deux jours par semaine, peut facilement prendre les choses en main.
Des repas, des voisins et de l'attention
A partir de 19h30, les habitants pourront manger des plats cuisinés pour eux dans la journée. Ils recevront également des affaires pour leurs enfants et des produits d'hygiène. D'autres habitants, toujours dans leur appartement des Flamants, viendront les rencontrer pour garder ou créer le lien. Le rendez-vous sera quotidien, tous les jours de la semaine sauf le dimanche, pendant un mois minimum.
Le Samu Social viendra chercher en voiture les personnes résidant à l'hôtel pour les déposer place de la Joliette. Ces personnes seront ensuite raccompagnées à l'hôtel.
Action contre la faim et Médecins du Monde assureront un suivi psychologique pour certains habitants de la cité, traumatisés par l'incendie puis par la délocalisation.
Une aide d'urgence, un accompagnement à long terme
En plus des associations déjà citées, la Banque alimentaire, Andes et Banlieue Santé ont fourni une "aide généreuse". La mairie de Marseille et la préfecture ont apporté leur soutien. Cette chaîne sociale ne veut pas se limiter à l'alimentation et les produits d'hygiène. Après l'urgence, l'objectif est de trouver un logement à chacun et d'assurer le suivi administratif de ces personnes en détresse.
Un appel aux bonnes volontés est lancé par Bernard Nos, président de Vendredi 13. Appel accompagné de cette devise "on le dit, on le fait, on l'assume."