Le tribunal correctionnel de Marseille a relaxé mercredi les trois membres de l'état-major du groupe skinhead Blood and Honour Hexagone (BHH) poursuivis pour leur participation à un groupe de combat.
Les trois dirigeants de Blood and Honour Hexagone (BHH), groupuscule néo-nazi dissous en 2019, étaient jugés pour leur participation à un groupe de combat, un délit passible de trois ans de prison.
"Ni le dossier, ni les débats ne rapportent la preuve que vous ayez eu la volonté de vous inscrire dans une organisation armée pour combattre", a indiqué la présidente Karine Sabourin.
Le tribunal correctionnel a donc prononcé la relaxe des trois prévenus.
La veille, la procureure avait requis des peines d'un an de prison ferme contre Loïc Delboy, 41 ans, fondateur du groupe en 2011,un an de prison dont six mois avec sursis contre son bras droit Pierre Scarano, et un an de prison avec sursis contre David Dumas, 51 ans, trésorier de l'association Hexa Prods, la vitrine légale de BHH.
Quatre autres prévenus étaient jugés dans ce dossier pour des infractions à la législation sur les armes sans lien avec le groupuscule.
Jérémy Recagno, tatoueur à Aubagne, a été condamné à 30 mois de prison, contre les quatre ans requis et relaxé sur les faits de "participation à un groupe de combat".
Le père, Jean-Yves Recagno, a été condamné à deux ans de prison avec sursis alors qu'une peine de trois ans avait été requise.
Avec AFP
