Laurent Wauquiez, favori de la course à la présidence des LR, a tenu un discours à Marseille devant des centaines de militants de la fédération des Bouches-du-Rhône, soutenu par les poids-lourd de la droite locale. Contre "l'eau tiède", il a réaffirmé son envie d'une droite "sabre au clair"
Ils étaient présents et l'ont adoubé : la présidente du département Martine Vassal, le maire de Marseille Jean-ClaudeGaudin et le président de la région PACA Renaud Muselier ont accueilli Laurent Wauquiez hier soir à Marseille, lors d'un discours devant des centaines de militants des Républicains (LR).
Les poids-lourd de la puissante fédération des Bouches-du-Rhône souhaitent la victoire du favori de la course à la présidence des LR.
Un discours sur l'identité et l'autorité
Laurent Wauquiez a vanté la politique qu'il mènerait "sabre au clair", en déroulant un discours sur l'identité, l'autorité et la dénonciation de "l'assistanat" et en fustigeant les ralliements à la majorité présidentielle.a déclaré le candidat.Je suis de droite, je suis fier d'être de droite et je n'ai pas l'intention de m'en excuser
"Le temps n'est plus aux petits égos, le temps n'est plus aux chapelles, le temps est à rebâtir" a ajouté Laurent Wauquiez, qui s'est vu reprocher lundi par le député Franck Riester, cofondateur d'Agir, un nouveau parti de droite initié par des pro-macrons, une "alliance d'idées" avec le Front national.
Opposé à une alliance FN
Réaffirmant son opposition à toute "alliance avec des élus issus du FN", le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a cependant revendiqué de "parler à ces gens que nous avons déçus et qui sont allés voter" pour l'extrême-droite."La majorité silencieuse, c'est celle qui ne supporte plus de voir l'identité de la France remise en cause", a déclaré Laurent Wauquiez, fustigeant "l'assistanat" et la "sinistre culture de la repentance".
Il a été applaudi en décochant de nombreux coups à Emmanuel Macron, et à "ceux qui se sont vendus pour un petit poste ministériel ou pour une petite place à l'Assemblée nationale."
a-t-il lancé, disant aimer "la politique où l'on débat, où il y a du caractère, (...) la politique qui se menait à l'époque où il y avait Charles Pasqua, Philippe Seguin et Alain Madelin".Les Lemaire, les Darmanin, les Solère, c'est dehors et bon débarras !
Le premier tour du scrutin interne au parti est prévu le 10 décembre.