Le tribunal administratif a confirmé lundi les résultats des élections municipales dans les 6e et 7e secteurs de Marseille remportées par Julien Ravier (LR) et l'ex-général David Galtier (LR), en rejetant les recours déposés par leurs adversaires, Yannick Ohanessian (PS) et Stéphane Ravier (RN).
Battu de 387 voix le 28 juin au second tour du scrutin dans les 13e et 14e arrondissements, avec 49,03% des suffrages contre 50,97% pour la liste LR, le sénateur RN avait notamment mis en avant dans son recours des signatures différentes sur les cahiers d'émargement, entre le premier et le second tour, pour 443 électeurs.
Stéphane Ravier avait remporté en 2014 ce secteur du nord de la ville, avant de céder son siège de maire pour respecter le non-cumul des mandats.
Le tribunal a notamment jugé que 204 suffrages devaient être retirés du nombre de voix recueillies par David Galtier et un suffrage ajouté mais que ces irrégularités n'avaient aucune incidence sur l'issue du scrutin, un écart de 182 voix persistant à l'issue du second tour.
Les autres griefs mis en avant par le candidat RN portant notamment sur "l'impact de la crise sanitaire, sur le taux de participation ou sur le déroulement des opérations de vote ont également été écartés comme n'étant pas "de nature à altérer les résultats du scrutin".
Election dans les 11e-12e validée
La justice administrative s'est également prononcée sur les recours déposés par le candidat du Printemps Marseillais Yannick Ohanessian (PS) dans le 6ème secteur (11e et 12e arrondissements).
Si le tribunal a reconnu qu'il existait "un faisceau d’indices précis et concordants sur des faits de nature frauduleuse" commis durant le premier tour, il a estimé qu'ils n'étaient pas suffisants pour conduire à l'annulation du scrutin.
Les recours portaient notamment sur des soupçons entourant des procurations recueillies dans un Ehpad. Le candidat de Martine Vassal, Julien Ravier (LR), l'avait emporté au second tour de 352 voix sur Yannick Ohanessian.
La gauche, unie sous la bannière du Printemps Marseillais, avait remporté à l'été la mairie de la deuxième ville de France après 25 ans de mandat de Jean-Claude Gaudin (LR).