Le contrat de "naming" qui lie le stade Vélodrome et le groupe de télécoms Orange s'élève à 2,45 millions d'euros par an, selon un rapport financier consulté ce jeudi par l'AFP. ce contrat s'étend pour une durée de 10 ans.
L'orange Vélodrome, un partenariat nommé "naming"qui rapporte 2, 45 millions d'euros par an sur dix ans pour financer une partie des dépenses liées à la reconstruction et la modernisation de l'emblématique antre des olympiens.
L'AFP a pu consulté le rapport financier qui sera présenté lundi en conseil municipal à Marseille.
Dans ce rapport, l'entreprise Arema, qui gérait le stade à cette période, fait état d'un "contrat de naming right (...) conclu avec Orange le 3 juin 2016", pour 2,45 millions d'euros bruts par an, "sur 10 ans".
Un partenariat destiné à combler une partie des dépenses liées aux travaux
Lors de l'annonce du contrat, le maire (LR) de Marseille, Jean-Claude Gaudin, avait estimé qu'il apportait "la pierre qui manquait" à l'équilibre financier du
stade, reconstruit au moyen d'un partenariat public-privé très critiqué en raison de son coût pour les finances publiques.
Mais le montant du contrat de "naming", récupéré depuis juillet 2018 directement par l'OM, était resté depuis confidentiel.
Le "naming" une nouvelle tendance pour des revenus non négligeables
Le "naming" s'impose depuis quelques années en France, dans la foulée de l'assureur mutualiste du Mans, MMA, qui a donné son nom au stade local, inauguré en 2011 et baptisé MMArena, en échange d'un million d'euros par an pendant 10 ans.
Depuis, les stades d'Amiens (Stade Crédit Agricole de la Licorne), Nice (Allianz Riviera), Bordeaux (Matmut Atlantique), ou Lyon (Groupama Stadium, Matmut Stadium) ont cédé à cette tendance, génératrice de revenus supplémentaires. Le "Groupama Stadium", où évolue l'Olympique Lyonnais, est considéré comme le plus important contrat de naming en France avec une redevance annuelle estimée entre 5 et 7 millions d'euros sur trois ans.