Marseille : on tombe le masque dans les transports, qu'en pensez-vous ?

Les chiffres du Covid-19 sont en baisse en Paca. Le port du masque ne sera plus obligatoire dans les transports à partir du lundi 16 mai. À Marseille, certains l'avaient déjà oublié.

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Le masque, bientôt oublié ? Tous les indicateurs de suivi de l'épidémie de Covid-19 sont en baisse dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Mercredi 11 mai, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé la fin de l'obligation du port du masque dans les transports en commun dès le 16 mai. Il a toutefois insisté sur le fait que le port du masque reste "recommandé".

"C'est une bonne nouvelle, mais pour moi, ça ne va pas changer grand-chose"À Marseille, à l'arrêt du bus B1 au Rond-point du Prado (8e), Paul, étudiant à Luminy, avoue ne plus porter le masque depuis "plusieurs semaines" .

"Personne ne le met, c'est normal au bout deux ans que les gens en aient marre", se défend-il. Son copain Gabriel est du même avis. "Dans le métro, une personne sur deux porte un masque, et encore"

Sabine, la soixantaine, porte déjà son masque en attendant le bus. "Je continuerai à le porter, surtout aux heures de pointe. Je vois beaucoup de gens sans, ça ne me rassure pas. Chacun doit être responsable. Si vous voulez vous protéger et protéger les vôtres, ça me semble important"

"Ils disent toujours tout et son contraire", réagit Michel qui a entendu la conversation. Si c'est pour le remettre dans deux mois...ça ne sert à rien de crier victoire". 

Une 4e dose de vaccin à la rentrée ?

Ce jeudi 12 mai, le ministre a apporté plusieurs précisions au micro de RMC. Il n'a pas écarté par exemple la possibilité que le masque redevienne obligatoire à la rentrée.

Oliver Véran n'exclut pas non plus le recours à une nouvelle dose de vaccin si la situation sanitaire empire. Cette hypothétique 4e dose sera-t-elle destinée uniquement aux personnes à risque ? Le ministre n'a pas donné plus de détails.

Selon l'infectiologue Bruno Mégarbane, invité à s'exprimer sur la question sur le plateau de Franceinfo fin avril, cela dépendra des nouveaux variants qui pourraient circuler à l'automne.

Pour l'instant, les nouveaux variants ne semblent pas inquiétants : "Tous les nouveaux variants et sous-variants ressemblent très largement à la génération d'avant et, de fait, l'immunité que nous avons acquise et que nous maintenons grâce à ces réinfections permet de protéger la population contre les formes graves de la maladie".

Le Covid-19 recule en Paca

La moyenne quotidienne des nouvelles contaminations sur sept jours, qui lisse les variations, s'établissait mercredi à 40.299, contre 47.925 le mercredi précédent.

Une baisse qui se confirme aussi à l'hôpital puisque 20.152 malades du Covid étaient hospitalisés, contre 22.319 une semaine plus tôt. La même dynamique s'observe en Paca.

Selon les dernières données de Santé publique France, le taux d'incidence est de 415 cas pour 100.000 habitants dans la région. Pour rappel, il était de 578 il y a une semaine. 

Comme le souligne l'ARS Paca dans son dernier point de situation hebdomadaire, le taux de positivité est en forte diminution : 16,2% contre 20,6% la semaine passée. 

La baisse se confirme également au niveau des admissions en hospitalisation conventionnelle et en réanimation. Au 11 mai, la tension hospitalière n'est plus que de 23%. 

Les restrictions qui restent en place

En France, "la pandémie n'est clairement pas terminée, même si on peut espérer que, compte tenu des niveaux d'immunité dans la population (...), on puisse passer à une phase plus de transition", soulignait la semaine dernière Sylvie van der Werf, virologue à l'Institut Pasteur.

"Tous les quarts d’heure en France, un patient rentre en réanimation", a rappelé Olivier Véran mercredi 11 mai. Une situation qui va s'améliorant, mais quelques restrictions restent cependant de mise.

Un pass "sanitaire", distinct du pass vaccinal car il fonctionne aussi en cas de test négatif récent, restera demandé pour accéder aux établissements de santé au sens large (hôpitaux, EHPAD...). La mesure va durer au moins jusqu'à l'été, selon Olivier Véran. En outre, un isolement d'au moins une semaine sera toujours imposé après un test positif.

Dans les hôpitaux, les soignants non vaccinés, qui ne peuvent actuellement pas exercer leur activité, ne seront pas réintégrés dans l'immédiat, mais le gouvernement dit continuer à se poser la question.

"Nous serons amenés à nous réinterroger régulièrement", a déclaré le ministre, faisant part de son intention de demander prochainement l'avis de la haute autorité de santé (HAS) sur le sujet.

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