Pour sa deuxième édition, le Prix de l'Evêché a récompensé la Varoise Karine Giebel, auteur de romans policiers. Le jury, composé en partie de policiers, d'avocats et de magistrats, a eu à choisir parmi une douzaine d'oeuvres.
"
Organisé pour sa deuxième année, le Prix de l'Evêché Polars du Sud a récompensé mercredi soir, une écrivaine renommée Karine Giebel pour son dernier ouvrage "Toutes blessent, la dernière tue", paru aux éditions Belfond.
Le nom de l'Evêché a un lien direct avec le fief de la police marseillaise. Cet emblématique hôtel de police voit défiler depuis des décennies tous les genres du banditisme.
Ce prix de l'Evêché fait écho au célèbre Prix du Quai des Orfèvres de la police judiciaire parisienne, qui depuis 1946 récompense un auteur de polars.
C'est le directeur parisien de la police judiciaire lui même qui en préside le jury.
Le jury du Prix de l'Evêché à Marseille est constitué de policiers, d'avocats, de magistrats et de représentants du Rotary Club.
Cet évènement littéraire a été lancé l'an dernier par Eric Arella, Directeur Interrégional de la Police Judiciaire, avec le concours de la Sécurité Publique.
Il s'adresse aux auteurs de romans policiers, thrillers ou polars, dont l'intrigue se déroule dans notre région.
Douze candidats étaient en lice cette année pour succéder à Jean Contrucci lauréat 2018.
Outre la promotion d’œuvres régionales, ce prix littéraire permet d'effectuer une action caritative au profit de l'association "Parole d'enfant" qui lutte contre l'enfance maltraitée et intervient à ce titre avec la Brigade des Mineurs de Marseille.