Les marins-pompiers de Marseille se sont associé avec le CNRS, centre national de recherche scientifique pour identifier plus précisément les foyers de contamination jusque dans les bâtiments grâce à l'intelligence artificielle.
Le taux d'incidence est en augmentation en Paca depuis six semaines confirmant une reprise de la circulation virale dans tous les départements.
Watercove : c'est un nouvel outil pour identifier plus précisément les clusters.
Ce jeudi 25 novembre, l'unité "Comète" du Bataillon des marins-pompiers de Marseille a présenté Watercove. Cette intelligence artificielle analyse les eaux usées de 37 zones dans la ville. Aidée par le CNRS, elle permet de déterminer la zone infectée et de mesurer l'évolution de l'épidémie.
Pour l'amiral Patrick Augier qui commande le Bataillon de marins-pompiers de Marseille, l'avancée est considérable. "Avec l'ARS, on va travailler en priorité sur cette zone-là, parce que cela veut dire que c'est là où se trouvent les malades, et donc le début de l'épidémie."
Ce nouvel outil permet d'affiner en trois jours l'évolution du Covid.
Pour le maître principal Eric en charge des actions "Comète", "c'est une course permanente pour savoir d'où part le virus, comment il se propage. Là, on prend une avance supplémentaire où on se rapproche du temps réel."
Pour les pompiers, le but est d'identifier sur place les agents pathogènes.
L'amiral Patrick Augier "cherche un moyen d'arriver à déterminer les événements super-contaminateurs" pour prévoir d'éventuelles reprises."Si on agit plus en amont sur cet événement peut-être qu'on arrivera à le maîtriser."
Depuis l'été, le virus circule fortement à Marseille. Il reste stable pour l'instant à la différence des autres régions de France qui rattrapent leur retard sur la cité phocéenne.
Alors que les prémisses de la 5e vague de l'épidémie de Covid-19 se font ressentir, le nombre de classes fermées bat des records. Dans l'académie Aix-Marseille, cela concerne 136 classes et 470 élèves.