3 500 supporters grecs sont attendus pour le match OM-AEK Athènes ce jeudi 26 octobre à 18h45 au stade Vélodrome de Marseille. Les automobilistes marseillais craignent un nouveau couac sur la route aux abords du stade, comme lors du précédent match européen face aux Anglais de Brigthon le 5 octobre dernier.
Ce jeudi soir à 18h45, 3 500 supporters de l'AEK Athènes sont attendus au stade Vélodrome pour rencontrer l'Olympique de Marseille dans le cadre de la 3ᵉ journée de ligue Europa, concernant le groupe B de la compétition. 65 000 spectateurs au total vont converger vers l'enceinte du boulevard Michelet dans l'après-midi. Faut-il s'attendre au même chaos que lors de la rencontre avec Brighton le 5 octobre ?
Un dispositif de sécurité classique
Le dispositif de sécurité mis en place pour ce match qui n'est pas classé à risques, est semblable à celui d'un match classique.
La préfecture de police a autorisé le cortège prévu par les supporters amis des deux camps. Un appel au rassemblement lancé par les supporters à 16h au Parc Chanot, à côté du stade Vélodrome.
🔹Un cortège commun est prévu demain entre les supporters de l’AEK Athènes et ceux de l’OM.
— MercatOM (@Mercat_OM) October 25, 2023
De nombreux supporters grecs sont attendus dès ce soir pour préparer des festivités avec le CU84. (@laprovence)#TeamOM #OMAEK pic.twitter.com/4FaixkgbXP
Dès ce mercredi 25 octobre, les supporters de l'OM et de l'AEK Athènes ont célébré leur joie de se retrouver sur le Vieux-Port. "Tout s'est bien déroulé" selon la préfecture.
Ce soir, sur le Vieux-Port, des milliers de supporters de l'AEK et de l'OM se sont réunis pour chanter ensemble en préparation du cortège de demain. 🔥😍
— Marseillais dans l’âme (@marseillaisda) October 25, 2023
ℹ️ @marseillaisda vous fera vivre en live cet événement demain sur FB. 💥
📸 Denis VDB #TeamOM #aekom #om #c3 #marseille pic.twitter.com/lS4YERlMxR
Mais "étant donné que c'est un match à guichets fermés, soit 65 000 personnes, il est conseillé aux automobilistes d'éviter le secteur en amont du match, précise la préfecture, aux spectateurs, il est demandé d'arriver au moment des ouvertures de portes du stade plutôt que près du coup d'envoi "et surtout d'utiliser un maximum les transports en commun, dont le métro qui sera exceptionnellement ouvert.
Restrictions de circulation
Comme pour chaque match, l'allée Ray Grassi perpendiculaire au Boulevard Michelet et longeant le stade sera fermée à la circulation ainsi qu'aux piétons. Certains axes routiers près du stade seront également temporairement fermés à la circulation pour laisser les bus des joueurs arriver. Mais aussi, pour laisser passer le cortège des supporters dont le parcours n'a pas été encore divulgué, mais devrait être aux abords du stade.
Les travaux du chantier du tramway sur la rue Raymond Teisseire et sur le boulevard Schloesing n'arrangent pas la fluidité de la circulation en ce moment alors un soir de match... la patience sera de mise !
Mauvais souvenirs d'embouteillages
Lors de la précédente journée, pour la réception des Anglais de Brigthon le 5 octobre, d'importants embouteillages avaient paralysé les principaux axes de circulation à Marseille. Les automobilistes marseillais craignent un nouveau couac sur la route aux abords du stade, même si ce sont les vacances scolaires et qu'il y a a priori moins de monde sur les routes.
"J'avais passé 1h20 sur le rond-point du Prado ce jour-là en sortant du tunnel, le boulevard Rabatau était barré au niveau du rond-point, je pense que c'était pour ça que ça a mis le oaï", détaille Laure qui sortait du travail et qui espère ne pas revivre le même calvaire.
Et pour cause, ce jour-là, le 5 octobre, dès le début d'après-midi, les 3 000 supporters du club britannique avaient été rassemblés sur la place de la Joliette avant d'être acheminés vers le Vélodrome par 80 cars de cette place par le fameux tunnel de la Joliette. Pour laisser passer les 80 cars, le tunnel avait été fermé à la circulation, ce qui avait engendré des bouchons dans la ville et aux abords du stade.
Cette mauvaise expérience reste dans les mémoires "Ça va être encore un bazar pas possible, je vais essayer de partir tôt, et de ne plus être dans le secteur au moment de l'arrivée des supporters", explique Audrey, qui travaille près du Rond-Point du Prado.
"Il paraît que ce ne sera pas comme avec les Anglais, les Grecs ne sont pas des hooligans", tempère Virginie, qui tient un commerce dans le quartier du stade.