La commission de discipline de la Ligue de football professionnel a lourdement sanctionné mercredi le conseiller sportif de l'OM, Medhi Benatia, pour ses propos violents envers un arbitre lors d'un match contre Lyon. Une décision qui surprend le club, qui a exprimé son désaccord dans un communiqué.
Medhi Benatia est suspendu "de banc de touche, de vestiaire, d'arbitres et de toutes fonctions officielles", c'est la sanction infligée par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) ce mercredi 2 octobre. Le conseiller sportif de l'OM écope de trois matches de suspension ferme et trois matches avec sursis. Medhi Benatia est passé devant la commission de discipline pour des propos tenus envers l'arbitre lors du match Lyon-Marseille, pour le compte de la 5ᵉ journée de Ligue 1, le samedi 21 septembre dernier.
"Totalement disproportionné"
Dans la foulée de cette décision, le club marseillais a publié un communiqué dans lequel il "prend acte de la sanction infligée", mais se dit "en profond désaccord avec cette décision" et considère ce traitement "totalement disproportionné".
Communiqué officiel de l'Olympique de Marseille
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) October 2, 2024
L'entraîneur de l'OM Robert De Zerbi avait pris la défense du conseiller, déclarant : "Je regrette qu'il se retrouve au cœur des polémiques. Je crois qu'il s'est exprimé de façon éduqué. Il a fait valoir notre opinion et je crois qu'il n'a rien dit de mal".
"Prenez pas les gens pour des cons !"
Lors du match concerné, l'OM s'est imposé 3 à 2, mais plusieurs décisions d'arbitrage ont provoqué la colère de Benatia, descendu dans le couloir des vestiaires du Groupama Stadium, à la demande de Longoria, alors que le score était encore de 0-0. "Commencez à nous respecter ! Prenez pas les gens pour des cons !", a-t-il ainsi lancé à l'arbitre Benoît Bastien, en le pointant du doigt.
Un peu plus tard, au micro de DAZN, sa colère était plus froide mais toujours présente. "Il y a trop de choses que je ne peux pas laisser passer, que le président ne peut pas laisser passer. Tu ne peux pas chaque semaine être là et te dire: 'c'est quand qu'ils vont nous la faire', c'est pas possible", avait-t-il encore lâché.