Bernard Tapie aimait souvent faire de la provocation. Certaines des phrases de l'ancien président de l'OM ont marqué les esprits. En voici un petit florilège, sur les journalistes, les Marseillais, ou le foot…
Bernard Tapie avait le verbe haut et des tournures de phrases dont lui seul avait le secret. Des années 1980 à 1990, l’homme d’affaires a incarné la grandeur et la décadence de l’OM. Et ses sorties médiatiques ne manquaient pas d'énergie et de gouaille.
En voici quelques morceaux choisis.
A propos du Marseillais
"Le problème du Marseillais, c’est que dès qu’il sait lire et écrire, il quitte la ville".
A propos de l'affaire OM-VA
"Tout le monde a menti dans ce procès, mais moi, j'ai menti de bonne foi".
A propos de sa grossièreté
"Si moi, je veux parler sans grossièreté, je peux le faire, mais ça paraîtra aussi naturel que si Giscard disait : J'en ai plein les couilles".
A propos de son parcours
"Pas une seule fois ma conscience ne m'a traité de salaud".
A propos du football à Marseille
"Il y a à Marseille, une telle pénétration du football dans toutes les structures, aussi bien politique, économique, industrielle, sociale que culturelle, que chaque Marseillais se sent propriétaire de l'OM. C'est ce qui me surprendra toujours. Quand il y a 30.000 spectateurs au stade, on compte autant de sélectionneurs".
A propos du Milan AC
"J'ai lu qu'on était un orchestre de bal musette, et qu'on allait rencontrer un orchestre symphonique de la Scala de Milan. Ben finalement, à l'accordéon, on se démerde pas mal".
A propos de la politique
"Oui, la politique m'a effectivement tué, mais je respire encore".
"En politique, t'as jamais de vrais amis, il n'y a qu'hypocrisie, fausses alliances, faux copinages… Il faut être fou ! J'ai connu tous les milieux : les affaires, le spectacle, le sport, mais je n'ai jamais vu un monde aussi dégueulasse que la politique".
A propos de la presse
"Le quotidien le mieux fait de la région, c'est La Marseillaise. Il est intelligent [...], bien écrit. Je voudrais bien que les miens soient faits comme ça".
"Ils n'ont pas compris quand j'ai dit que La Provence, c'était une des plus belles marques de France. Tout le monde était ravi, sauf les journalistes : "Ah, ben, on nous prend pour quoi, des vendeurs de savonnettes ?" Alors que je les ai sauvés, j'ai mis 40 millions pour qu'ils ne perdent pas leur emploi. Mais quels connards ! Comment tu veux que je les aime ?".
"Je ne vais pas augmenter les journalistes pour qu’ils aillent se payer des putes".