De nouveaux heurts ont éclaté ce vendredi entre des colleurs d'affiches pro-Vassal et pro-Gilles. Les faits se seraient déroulés près de la mairie des 4ème et 5ème arrondissements de Marseille. Bruno Gilles a annoncé via twitter arrêter l'affichage de campagne électorale.
Dans un communiqué via twitter, Bruno Gilles a annoncé ce jeudi suspendre sa campagne d'affichage. De nouveaux heurts entre colleurs d'affiches du camp Vassal et du camp Gilles ont eu lieu devant la mairie des 4ème et 5ème arrondissement ce vendredi.
La tête de liste de ce secteur chez Martine Vassal, c'est Jean-Philippe Agresti.⚠️⚠️⚠️Je suspends l’affichage de ma campagne électorale #Municipales2020 #Marseille à la suite de menaces et agressions répétées à l’encontre de mes afficheurs bénévoles #EnsemblepourMarseille
— Bruno Gilles (@brunogilles13) February 21, 2020
?Retrouvez ci-dessous mon communiqué de presse pic.twitter.com/Leut3G7Fkt
Selon l'équipe de campagne des Républicains ce serait deux colleurs d'affiches travaillant pour Bruno Gilles qui auraient agressé ceux travaillant pour la campagne de la Présidente du département.
Une version contestée par Bruno Gilles. Selon lui depuis quelques semaines le climat s'est nettement tendu entre les colleurs d'affiches. Et ce matin, le ton serait monté encore plus haut.
" Les personnes qui travaillent pour moi sont tous bénévoles, ce sont des pères et mères de familles, je prefère suspendre l'affichage pour éviter l'escalade de violence", déclare Bruno Gilles sans voix devant ce qu'il considére comme des méthode de "voyoux et du jamais vu même à l'époque où Jean-Noël Guerini était en campagne dans ce secteur".
Selon les témoignages dans le camp adverse, c'est une bagarre a mains nues qui a éclaté, l'un des colleurs d'affiches du camp Vassal aurait été admis à l'hôpital. Une plainte va être déposée.
"Malgré mes appels au calme, une altercation, instiguée par les provocations de l’équipe de Monsieur Gilles et à l’issue de laquelle notre militant a dû être transporté à l’hôpital, a eu lieu ce matin entre deux afficheurs" détaille Jean-Philippe Agresti par communiqué de presse.
Bruno Gilles annonce lui aussi qu'il va porter plainte et dénonce de multiples intrusions depuis des semaines dans des bâtiments municipaux de son secteur.
"Je vais saisir le Procureur de la République et le Préfet de Police. De son côté Marine Pustorino (maire de ce secteur) va écrire à Jean-Claude Gaudin (maire de Marseille) et Caroline Pozmentier (adjointe à la sécurité) pour que sur les trois prochaines semaines le calme revienne dans notre secteur et que les menaces et insultes cessent", ajoute le sénateur assez excédé.
"Aussi, je demande à l’ensemble des candidats et à leurs équipes de faire preuve de modération et de sang froid pour privilégier le débat démocratique que l’échéance à venir mérite", a déclaré Jean-Claude Gaudin par communiqué de presse.
"Ce climat de plus en plus délétère devient insupportable et nuit non seulement à la qualité des débats de la campagne électorale mais aussi à l’image même de candidats qui tolèrent un tel comportement de la part de leurs équipes", déclare de son côté Bruno Gilles.
La députée La République en marche Cathy Racon-Bouzon a profité de cette actualité pour appeler à stopper le gaspillage de papier qu'occasionne les collages d'affiches.
L'affichage sera très prochainement réglementé, car la préfecture va attribuer les numéros respectifs des candidats sur les panneaux. A ce moment là, il ne sera plus possible de faire de l'affichage sauvage sans être sanctionné.Quasiment électoralement inutile, coûteux financièrement et écologiquement, source de conflits et même de drame #IbrahimAli , l’affichage ne concerne plus que le chiffre d’affaire des imprimeurs. https://t.co/OMxg1g04hz pic.twitter.com/ygULK6ckWn
— Christophe Masse (@C_Masse13) February 21, 2020