Les retrouvailles entre le coach portugais et les journalistes étaient très attendus, vendredi. Mais le coach olympien a décidé de faire son "mea culpa" pour apaiser les tensions.
Le "match" entre André Villas-Boas et les journalistes n’a pas eu lieu vendredi 18 décembre. L’entraîneur de l’Olympique de Marseille a présenté, lors de la conférence de presse d’avant match entre l’OM et Reims, ses excuses devant la presse à la suite de son comportement violent à l’encontre d’un confrère de La Provence.
"Je voudrais dire un moment sur l’incident qui m’a opposé mercredi au journaliste Jean-Claude Leblois de La Provence, a expliqué le Portugais en lisant une lettre. J’ai eu une réaction que je regrette, le fond de ma pensée ne change pas mais je comprends que la forme ait pu provoquer vos critiques. Elles sont justes, tout comme [l’est] la défense de votre confrère. La liberté d’expression est un des droits les plus précieux de l’Homme. Je n’ai de problème ni avec la presse, ni avec la critique, mais j’ai mal vécu comme personne les deux articles qui, pour moi, attaquent ma dignité et mon intégrité comme professionnel et comme personne."
"J’ai eu une réaction qu’une personne ne peut pas avoir, je la regrette et je suis prêt à m’excuser devant le journaliste."
" J’ai eu Frank McCourt [le président du club] hier soir [jeudi] pour clarifier mes actions, je reste concentré uniquement sur l’OM, nos joueurs, notre staff et tous ceux qui aiment l’OM, a poursuivi le coach portugais. Maintenant je vais passer à autre chose, il y a deux matchs avant la trêve qui sont extrêmement importants et c’est sur l’OM que je veux être concentré. Merci pour votre compréhension." Une démarche qui a sastisfait La Provence.
"On peut parler seulement du match ?"
Après avoir lu sa lettre d’excuse, l’entraîneur de l’OM et son attachée de presse ont souhaité ne pas revenir sur le sujet malgré la question d’un journaliste. "Moi ce qui m’intéresse, sans revenir sur l’incident, c’est qu’on a vraiment l’impression que vous êtes un peu…", a commencé ce dernier avant de se faire couper par le coach de l'OM. "Je ne vais pas parler de l’incident et seulement du match", a-t-il tranché.
"On peut parler seulement du match ? Allons-y", a enchaîné l’attachée de presse. Une envie pour le club marseillais de passer à autre chose et de se focaliser sur la rencontre de demain contre Reims pour le compte de la 16e journée de Ligue 1.