L'ambiance est en train de monter d'un cran devant le stade Vélodrome à Marseille, où les centaines de supporters grecs sont acheminés par cars sous escorte de la police et parqués dans leur zone visiteurs. De leur côté, les supporters marseillais essayent de s'approcher des grecs, mais se heurtent à l'important dispositif de sécurité aux abords du stade.
Jets de fumigènes, chants olympiens et pétards, l'ambiance commence à se renforcer devant le stade et aux abords.
Une forme de jeu du chat et la souris s'est engagé entre les supporters marseillais et les forces de l'ordre comme on peut le voir sur cette vidéo.
"Quatre personnes ont été interpellées aux abords du stade, trois marseillais pour violences à personne dépositaire de l'autorité publique et un grec pour tentative d'introduction de fumigène", indique la préfecture.
Côtés visiteurs, les grecs sont en train d'être rapatriés depuis la Joliette jusqu'au stade et aux 3000 places qui leur ont été attribuées par L'UEFA.
Sécurité renforcée
Un déplacement à haut risque que la préfecture de Police de Marseille suivait avec attention.
De nombreuses mesures avaient été prises en amont de cette rencontre, dont le coup d'envoi est prévu à 21h.
Cependant, il semblerait que les supporters grecs et la direction du club qui devait les superviser n'aient pas respecté les termes de l'accord passé au préalable.
La police a dû s'interposer mercredi soir à Marseille pour "éviter des affrontements" entre supporters grecs et marseillais à la veille du match entre l'OM et le PAOK Salonique en Ligue Europa Conférence.
Une situation que déplore Sébastien Jibrayel, adjoint aux sports à Marseille, concernant les dégradations subit par les commerçants et les riverains autour du stade.
" Ces gens n'ont rien demandé, et encore moins de subir les conséquences d'un match organisé près de chez eux".
L'adjoint rappelle que maintenant que les supporters grecs sont canalisés dans le stade, la sécurité devrait être plus simple a assurer, bien qu'il faille encore gérer la sortie", a -t-il annoncé sur BFM Marseille.
"Je suis en colère contre l'UEFA", a déclaré l'élu, ne comprenant pas comment l'instance européenne du football, qui connait ces ultras grecs, ait pu leur laisser le droit de se déplacer.