"On travaille en sous-effectif partout" : plusieurs centaines de policiers municipaux mobilisés devant la préfecture de Marseille

Environ 500 agents se sont rassemblés devant la préfecture de Marseille pour demander une meilleure reconnaissance de leur métier et de meilleurs salaires ce samedi.

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"On travaille en sous-effectif partout" : Christine est venue exiger une meilleure reconnaissance de son travail et un meilleur salaire devant la préfecture à Marseille ce samedi 3 février 2024. Comme elle, environ 500 policiers ont répondu à l'appel lancé par le collectif des policiers municipaux en colère et le syndicat Force ouvrière (FO) dans la cité phocéenne, selon la préfecture, alors que d'autres rassemblements sont prévus aujourd'hui partout en France.

"Nous attendons des avancées, les dernières remontent à 25 ans. Si on ne réussit pas ce rendez-vous maintenant, on est repartis pour 20/30ans", souffle la policière. Elle et ses collègues misent sur les Jeux olympiques pour faire pression sur le gouvernement. Car pendant les manifestations sportives, les policiers municipaux seront en première ligne pour remplacer les forces de l'ordre mobilisées dans les villes hôtes des épreuves.

"Aucune revalorisation salariale"

Les policiers municipaux souhaitent notamment rendre obligatoire une prime "police", l'indemnité spéciale mensuelle de fonctions de police (ISMF), et l'indexer dans le calcul des retraites, comme c'est le cas pour les pompiers professionnels avec la "prime de feu" "pour vivre dignement". Ils demandent aussi leur passage en catégorie supérieure, ainsi qu'une année de bonification pour la retraite tous les cinq ans.

"Élisabeth Borne avait annoncé que la police municipale devait avoir les mêmes prérogatives que les officiers de police judiciaire, dans les grandes lignes. Mais on n'a aucune revalorisation salariale derrière, ce n'est pas possible”, martèle Eric Morand, élu CGT et policier municipal à Cannes.

Après les mouvements lancés depuis octobre 2023, dont une "grève des procès-verbaux", "des négociations avaient été ouvertes et les policiers municipaux devaient être par le premier ministre le 12 janvier dernier", a indiqué Michel Choukri à France 3 Provence Alpes. Mais "avec le remaniement ministériel, tout a été annulé." Avec ce rassemblement, les policiers municipaux espèrent obtenir un nouveau rendez-vous pour relancer les négociations.

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