Au terme de plus de deux mois de négociations, le groupe Saint-Louis Sucre a conclu lundi un accord avec trois syndicats sur quatre, concernant les mesures du Plan de sauvegarde de l'emploi qui touche trois sites en France, dont celui de Marseille. 52 des 58 salariés sont concernés par ce plan.
Au lendemain de l'accord signé par la direction du groupe Saint-Louis Sucre et les syndicats, l'ambiance est morose à l'usine basée dans le quinzième arrondissement de Marseille. Sur les 58 employés de ce site historique, 52 vont devoir quitter leur emploi, sous forme de licenciement économique.
Les mesures du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) ont été annoncées. Elles doivent permettre d'accompagner les salariés.
"Il y a des compétences avérées sur le site, des compétences professionnelles pour les salariés, de manière à ce que chacun puisse retrouver une solution ou d'emploi, ou d'activité de création d'entreprise", explique Fabrice Gaussou, directeur du site Saint-Louis Sucre à Marseille.
La CGT ne croit pas à ce maintien de six postes. C'est le seul syndicat à ne pas avoir signé l'accord soumis la veille.
"Est-ce qu'ils n'ont pas voulu saucissonner pour que ce soit socialement moins... percutant ? Peut-être qu'ils ont fait ça en plusieurs fois pour que ce soit pas trop mal vu, mal perçu ?", s'interroge Fabien Trujillo, délégué CGT Saint-Louis Sucre Marseille.
Sur le site de Marseille, la moyenne d'âge du personnel est de 45 ans, avec une ancienneté d'environ 20 ans.
Les salariés ne savent pas qui sont les six personnes qui conserveront leur emploi. Les noms devraient être connus en décembre 2019.