Samedi 2 mars, deux femmes d'une vingtaine d'années, d'origines marseillaises, ont été arrêtées à l'aéroport Roland-Garros sur l'île de La Réunion. Elles étaient en possession de 15 kilos de cannabis et de 6 000 cachets d'ecstasy. Considérées comme des "mules", elles sont toujours en garde à vue.
Samedi 2 mars, le service des douanes de l'aéroport Roland-Garros, à Gillot, sur l'île de La Réunion ont contrôlé deux jeunes femmes d'une vingtaine d'années, à leur descente de l'Avion. Les deux femmes d'origines marseillaises étaient en possession de 15 kilos de résine de cannabis et de 6 000 cachets d'ecstasy. Elles ont été aussitôt confiées à la sûreté départementale et placées en garde à vue.
Des "mules" acceptant de voyager gratuitement
Selon les enquêteurs, les deux femmes sont des "mules", ayant accepté de voyager gratuitement entre Paris et La Réunion, en échange du transport de valises. Elles ne savaient peut-être même pas ce qu'elles contenaient. La drogue était cachée dans des paquets cadeau dans des valises verrouillées par des codes que les Marseillaises ne connaissaient pas.Selon nos confrères de Clicanoo, les jeunes femmes ont expliqué aux policiers avoir été approchées par une amie ayant déjà rendu ce genre de service. Quelqu'un était censé prendre contact avec elles à leur descente d'avion pour leur indiquer la prochaine marche à suivre. Descendre en bus ou en taxi jusque dans un hôtel de la région Ouest.
Hier, la garde à vue des deux Marseillaises a été prolongée, elles risquent jusqu'à 10 ans de prison.
Depuis le mois de décembre, plusieurs arrestations ont eu lieu dans les mêmes circonstances à l'aéroport de Gillot. Les enquêteurs pensent être sur la piste d'un vaste réseau de trafiquants entre Paris et La Réunion. Pour le moment, sept personnes ont été mises en examen dans cette affaire florissante. Sur l'île, le gramme de résine de cannabis se négocie à 7 euros.
Reportage : Réunion 1ère