Un homme de 19 ans mort pendant un contrôle de police, dans le quartier de la Belle-de-Mai, à Marseille

Mercredi 4 août en début de soirée, trois policiers contrôlent un automobiliste dans le quartier de la Belle-de-Mai. Le contrôle tourne mal, un policier est blessé, un autre tire, le jeune homme est tué d'une balle dans le coeur.

Un rodéo la veille est à l'origine du contrôle, les policiers auraient repéré la plaque d'immatriculation du conducteur.

Ce mercredi, autour de 19 heures, le conducteur, âgé de 19 ans est contrôlé dans le quartier de la Belle-de-Mai, à deux pas de la place Cadenat, place principale du quartier. Le conducteur fait marche arrière, et blesse un policier aux jambes. 

Un de ses collègues ouvre le feu et le conducteur meurt, d'une balle dans le coeur.

Un jeune Marseillais envoie ce tweet "C'est un truc de fou ce qui vient de se passer a la belle de mai je suis choqué grosse bavure policière les Conder on tué un jeune" #BavurePoliciere

C'est un truc de fou ce qui vient de se passer a la belle de mai je suis choqué grosse bavure policière les Conder on tué un jeune #BavurePoliciere

— Pablito13 (@Marseillaiis143) August 4, 2021

Sébastien Greneron, lui même policier et syndiqué chez Alliance Police, soutient ses collègues "Une fois de plus, il était prêt à percuter un policier pour prendre la fuite", déplore le policier "Il n'y a aucun doute sur la légitimité de l'action de mon collègue qui a tiré." 

La balle a été tirée dans le thorax, il est possible de s'interroger sur une éventuelle bavure "Vu la rapidité de l'action, je n'y étais pas mais je pense que le policier a été surpris par le démarrage en trombe. Il a fort probablemnt entendu son collègue hurler de douleur, il venait de se faire percuter. Je ne pense pas qu'il ait eu l'occasion de viser, tout en sachant que l'individu était au volant," justifie Sébastien Greneron "Il n'aurait pas pu tirer dans les jambes. C'est un coup de feu instinctif pour éviter qu'il roule sur une autre partie du corps de son collègue, déjà blessé."     

Deux enquêtes sont ouvertes pour cette affaire : l'une par le parquet de Marseille, l'autre par l'IGPN, police des polices.