La SPA de Marseille Provence a indiqué avoir récupéré un quatrième des 14 singes Saïmiri, une espèce protégée de primates d'Amazonie, dérobés fin janvier dans un jardin zoologique du Var.
"C'est le 4ᵉ et on va retrouver les autres". Dans une vidéo adressée à France 3 Provence-Alpes, le président de la SPA Marseille Provence, Xavier Bonnard, présente mardi 6 février le dernier singe écureuil qu'il vient de récupérer avec son équipe dans les quartiers Nord de la ville. Le petit animal a été retrouvé, suite à un signalement, dans un sac de sport, déposé sur le parking du lycée professionnel de l'Estaque.
Trente enquêteurs bénévoles et des officiers de la police nationale et de la gendarmerie sont mobilisés sur cette affaire, indique Xavier Bonnard, qui veut "taper fort" contre ce trafic. Six singes seraient toujours sur Marseille.
14 singes écureuils, des "Saïmiri", ont été volés dans la nuit de vendredi 27 au samedi 28 janvier, dans leur enclos au jardin zoologique de la Londe-les-Maures (Var). Moins d'une semaine après le vol, un premier primate a été retrouvé dans une cave de la cité de la Sauvagère, dans le 9ᵉ arrondissement, puis deux autres, récupérés dans le 12ᵉ, ont été ramenés à la SPA dans le 12ᵉ.
Entre 2000 et 6000 euros à la revente
Ces petits singes, une espèce protégée originaire d'Amazonie, peuvent se revendre entre 2000 et 6000 euros. Une information judiciaire a été ouverte. Le parquet de Toulon a indiqué qu'un jeune homme de 19 ans a été mis en examen et placé en détention préventive à la prison de la Farlède, pour vol en bande organisée, détention et transport d'espèces protégées, association de malfaiteurs en vue de commettre le délit de transport et détention d'espèces protégées.
Les voleurs encourent entre trois ans et sept ans d'emprisonnement et 45 000 € d’amende. "Ils risquent aussi de se faire mordre et d'attraper une maladie", avertit également Xavier Bonnard, qui rappelle que le vol et la revente d'animaux représente le 3ᵉ trafic le plus lucratif au monde.