Aix-Marseille reçoit le label French Tech

Pour la première fois, neuf métropoles, Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse, ont reçu le label "French Tech" qui doit aider leur écosystème de start-ups à se développer.

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La secrétaire d'Etat au numérique Axelle Lemaire a annoncé la première vague de labellisation et Aix-Marseille fait partie des heureux lauréats. Parmi les atouts d'Aix-Marseille figurent le poids du numérique soit 9 600 entreprises employant 35 500 emplois et réalisant un chiffre d'affaires de 6,7 Md€, mais aussi des entreprises emblématiques telles STMicroelectronics, Voyage Privé, Gemalto, Digitick ou encore Inside Secure et Jaguar Network.
 

Les métropoles sont appelées à former un réseau national, ouvert à de nouveaux entrants, prêtes à partager en France l'impératif d'innovation, à partir à la conquête des marchés internationaux, à attirer des investisseurs et des talents étrangers


a souligné la secrétaire d'Etat.

Que signifie ce label ? 

L'un des reproches souvent entendus en matière de numérique héxagonal, c'est l'absence de réelle capacité d'investissement de la part de nos entrepreneurs dans le secteur. À l'exception de quelques géants dans les jeux ou la téléphonie principalement basés en Ile-de-France, l'investissement est souvent institutionnel en région. Les pépinières de start-up ou autres cantines numériques auraient bien du mal à survivre sans subsides des conseil régionaux ou des métropoles. Le regroupement, ou l'association d'entreprises  en voie de mutation numérique sous la forme de "cluster" ne pourrait se faire sans l'aide de fonds européens. French Tech, bébé d'une secrétaire d'Etat directement lié au grand Bercy déroge-t-il à la règle ?

Pas de contrepartie financière

Sur le site de ce label ministériel, on prévient tout de suite "la labellisation ne donne pas lieu à une contrepartie financière" mais et tout est dans le "mais", le label permet de structurer et de coordonner tous les acteurs numériques sous une seule et même bannière, de markéter ce territoire à l'international et dans des salons spécialisés et surtout de "profiter des financements de la BPI  (la banque publique d'investissement)" pour les plus dynamiques.
"Les entrepreneurs sont souvent trop petits ou trop seuls pour peser. Faire partie d’un écosystème facilite l’accès au financement, à la commande publique et privée, qui permettent de faire croître leur start-up. Or on sait que 68 % des emplois créés tous les ans le sont par 8 % seulement des entreprises. " explique Axelle Lemaire.

L'objectif de cette labellisation "métropole French Tech" est d'identifier des écosystèmes dynamiques en France, de les encourager, de les mettre en réseau pour former un collectif national autour de l'écosystème parisien et francilien et de les accompagner pour leur expansion internationale. Elle n'offre pas en revanche de contrepartie financière. Quinze écosystèmes s'étaient portés candidats à la labellisation. Brest, Nancy-Metz, Nice-Sophia Antipolis, Rouen, Saint-Etienne et Toulon, n'ont pas été retenus à ce stade mais il n'est pas exclu qu'ils la reçoivent par la suite.

Les critères retenus pour le choix des métropoles étaient le dynamisme de l'écosystème avec notamment des levées de fonds conséquentes, leur projet de développement, une politique d'achat publique innovante et l'existence d'infrastructures en place comme un bâtiment référent ou une infrastructure réseau très performante. Certaines start-ups auront un accès facilité au financement de Bpifrance et d'Ubifrance, et les jeunes pousses les plus emblématiques doivent être mises en valeur lors d'opérations de promotion de la French Tech à l'international.

Les réactions après cette labellisation

Maryse Joissains Masini, Président de la Communauté du Pays d’Aix, maire d’Aix-en-Provence)

Notre territoire qui accueille le projet mondial Iter est une terre d’innovation. Ce label vient le confirmer en reconnaissant nos atouts. Il est une promesse de développement pour nos entrepreneurs, pionniers du numérique et pour les populations dont la vie, grâce à eux, va changer. 








Guy Teissier, Président de Marseille Provence Métropole, Député des Bouches-du-Rhône

Je m’en félicite car le territoire d’Aix-Marseille booste cette économie numérique et parce que MPM joue un rôle moteur dans la dynamique de la filière du numérique et dans l’aide aux startups. Je m’en réjouis surtout car des milliers d’emplois sont en jeu. . 







Jean-Claude GAUDIN, Maire de Marseille, Vice-Président du Sénat

Je me réjouis de cette labellisation, fruit d'un important effort collectif des collectivités locales et des professionnels du numérique. Véritable reconnaissance du dynamisme et de l'attractivité du territoire Aix-Marseille, ce label "French Tech" offre d’immenses perspectives en matière de développement et de rayonnement sur les plans nationaux et Internationaux pour l'ensemble de la métropole numérique du Sud. 

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