Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré que l'avion d'Air Algérie assurant un vol Ouagadougou-Alger, dont le contact a été perdu, s'était "probablement écrasé", avec 51 passagers français à bord. 7 passagers d'entre-eux devaient ensuite rejoindre Marseille, 14, Lyon.
Air Algérie a perdu le contact, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec un de ses appareils au nord du Mali, 50 minutes après son décollage de la capitale du Burkina Faso.. L'avion transportait 119 passagers entre Ouagadougou et Alger.7 passagers du vol d'Air Algérie AH 5017, issus de 3 familles et dont la nationalité n'a pas été précisée, devaient par ailleurs arriver à l'aéroport de Marseille-Marignane, après une correspondance, d'après la police aux frontières.
L'une de ces familles comptait 5 de ses membres à bord du vol d'Air Algérie. Il n'y avait pas d'enfant parmi eux, selon les 1ers éléments donnés par les autorités aéroportuaires.
"Le vol en provenance d'Alger est arrivé vers 10H40. A l'arrivée, (les proches) se sont rendu compte que les passagers qu'ils attendaient n'étaient pas là. Ils étaient au bureau d'information, c'est là qu'on les a pris en charge", a déclaré le directeur général de l'aéroport Pierre Régis.
Les proches, originaires du Var et du Gard, étaient accueillis dans le salon d'honneur de l'aéroport de Marseille Provence où ils se trouvaient encore en milieu d'après-midi
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"Il leur faut du temps, il ne faut surtout pas les brusquer. Ils sont au calme", a ajouté le directeur.
Une cellule d'accueil, composée notamment du médecin de l'aéroport et des marins-pompiers a été mise à leur disposition "pour leur apporter un soutien dans cette situation très difficile", a expliqué le directeur zonal de la PAF Sud Thierry Assanelli.
Par ailleurs, 14 passagers du vol d'Air Algérie AH 5017 devaient arriver à Lyon selon la préfecture du Rhône.
Ces passagers, dont la nationalité n'a pas été précisée, devaient arriver à l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry vers midi, a précisé cette source.
L'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle où des passagers de l'avion étaient également attendus, a activé une cellule de crise, a indiqué la direction générale de l'aviation civile (DGAC).