Durant une semaine, une de nos équipes est en reportage en République centrafricaine. Aux côtes des hommes de l'Etat-major de force 3 de Marseille, ils suivent leur mission de sécurisation au sein de la MINUSCA - la mission de l'ONU dans ce pays.
##fr3r_https_disabled##C'est le général Thierry Corbet qui dirige à Marseille, quartier Rendu, l'Etat-major de force 3 / EMF 3. Il n'y a que deux EMF en France, le second est basé à Besançon. Actuellement, ses hommes sont déployés en Centrafrique.
Ils interviennent :
> sur l'opération Sangaris menée par l'armée française (1.000 hommes engagés).
> sur la MINUSCA (11.644 personnes au total dont 9.150 militaires, 1.530 policiers, 151 observateurs militaires, 813 membres du personnel civil dont 462 international et 219 locaux + 132 volontaires des Nations Unies).
> et enfin l’EUMAM, une mission de formation de l’armée centrafricaine dirigée par l’Union Européenne (<60 personnes).
A quelques jours de la reprise des élections législatives et du second tour de l’élection présidentielle, prévues le 14 février, l'EMF 3, l'opération Sangaris et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) encadrent notamment ce moment fort.
Les photos de ces élections par la Minusca :
Pour France 3 Provence-Alpes, Malik Karouche et Jean-Manuel Bertrand suivent le travail "embarqué" avec les forces de l'EMF 3. Ils ont suivi les hommes affectés au camp de base de M'Poko près de l'aéroport de la capitale centrafricaine. Leurs reportages porteront aussi sur la mission des bénévoles de l'UNICEF et de l'ONG marseillaise, Centrafrique Marseille Solidarité qui gère un orphelinat.
40.000 réfugiés dans le camp de M'Poko
Depuis décembre 2013, la République centrafricaine subit une crise humanitaire complexe, conséquence de l’instabilité politique et des vagues de violences perpétrées à l’encontre d’une partie de la population et qui touche actuellement 4.8 million de personnes. Ce conflit a fait des milliers de morts et provoqué le déplacement et la destruction de communautés entières.Cette crise reste une urgence humanitaire pour les enfants : environ 2,4 millions sont touchés et beaucoup restent en danger et nécessitent toujours aide et protection.
> Les enfants dans la crise en République Centrafricaine : voir le rapport de l'UNICEF en 2014.
Aujourd'hui, 40.000 personnes sont accueillies dans le camp de M'Poko. 15 bénévoles de l'UNICEF permettent chaque jours à 5.000 enfants de suivre une scolarité digne de ce nom. Ils ont entre 3 à 15 ans.
Les photos de Jean-Manuel Bertrand :
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L'hôpital militaire de Laveran de Marseille sur place
Six chirurgiens et anesthésistes de l'hôpital militaire de Laveran à Marseille sont détachés durant trois mois à Bangui la capitale du pays. Une mission toujours réalisée dans le cadre de l'opération Sangaris. Leur mission est d'opérer et soigner des blessés militaires et civils.Les reportages seront à voir sur France 3 Provence-Alpes du 15 au 20 février dans nos éditions de 12 heures et 19 heures.
A l'approche du 2e tour de l'élection présidentielle, patrouille de #Sangaris autour de Bangui
— État-Major Armées (@EtatMajorFR) 5 Février 2016
Centrafrique pic.twitter.com/7yBGy7sqjH
Dernière actualité en Centrafrique ce vendredi 5 février :
L'ONU a annoncé jeudi qu'elle allait rapatrier 120 Casques bleus congolais (de Congo-Brazzaville) à la suite d'accusations d'abus sexuels commis à Bambari.
Le rapatriement des soldats membres de la Minusca "sera effectif après la conclusion de l'enquête" et les 120 Casques bleus sont confinés en attendant dans leurs casernes, précise un communiqué de la Minusca.