De la pêche aux biotechnologies bleues, l'économie maritime française génère quelque 450.000 emplois directs, dont la moitié dans le tourisme littoral, selon une vaste étude de l'Institut national de la statistique (Insee) publiée à l'occasion des 11e Assises de l'économie de la mer à Marseille.
En 2012, ces emplois ont représenté 1,7% de l'emploi total en France - qui dispose du deuxième espace maritime au monde - selon cette étude englobant l'ensemble des secteurs de l'économie bleue et non uniquement la pêche, l'aquaculture, la conservation et vente de poissons, la construction et réparation navales ou le transport maritime.Les assises de l'Economie de la Mer se déroulent cette semaine à Marseille. Les grands du secteur seront là, et pour le port de Marseille, c'est l'occasion d'exposer ses nombreux atouts : (Une série signée : BOUDART Jean-Louis, MOREAU Ludovic, LORANT Gwenhaelle et MORAND Martine)
Marseille accueille les assises de l'Economie de la Mer.
Les grands du secteur sont là, et pour le port de Marseille, c'est l'occasion d'exposer ses nombreux atouts.
Les 11èmes Assises de l'Economie de la Mer se déroulent au Parc Chanot avec quelques 1.700 décideurs du monde de la mer.
François Hollande et Ségolène Royal, étant en Chine, c'est le secrétaire d'état au transport et à la mer, Alain Vidalies qui a souligné les engagements de l'état.
Les 11èmes Assises de l'Economie de la Mer se déroulent au Parc Chanot avec quelques 1.700 décideurs du monde de la mer.
François Hollande et Ségolène Royal, étant en Chine, c'est le secrétaire d'état au transport et à la mer, Alain Vidalies qui a souligné les engagements de l'état.
Intervenants : Alain Vidalies - Secrétaire d’Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche et Didier Réault - Adjoint au Maire de Marseille délégué à la mer.
Le tourisme littoral emploie 228.000 personnes en France
Le tourisme littoral emploie 228.000 personnes, les deux tiers dans l'hôtellerie et la restauration, tandis que les autres se répartissent entre activités récréatives, culturelles et commerciales.Vient ensuite le domaine de l'intervention publique (marine nationale, sécurité, enseignement-formation, recherche, protection de l'environnement) avec 69.000 emplois.
La pêche, l'aquaculture et plus largement l'exploitation des produits marins (poissons, coquillages, algues, sel) entraînant des activités de transformation (alimentation, cosmétiques, produits pharmaceutiques...), de conservation et de commercialisation, comptabilisent 51.000 postes.
Suivent le transport maritime et fluvial de passagers ou de marchandises, y compris les services portuaires (45.000) puis la construction de navires et de bateaux de plaisance - la France est le premier constructeur mondial de voiliers -, la production d'équipements nautiques et de systèmes électroniques, les concessionnaires et les travaux de bureaux d'études spécialisés (39.000).
Les énergies marines renouvelables suscitent de nombreux projets industriels ou pilotes mais le nombre d'emplois reste limité, souligne l'étude.
L'économie bleue recouvre aussi la construction d'ouvrages maritimes (5.000 emplois), les services parapétroliers ou paragaziers en mer (3.100), l'extraction de granulats marins (1.000), la fabrication et pose de câbles sous-marins (1.000) et les banques et assurances maritimes (900).
Les activités traditionnelles perdent des emplois à l'exception du tourisme qui en crée, note l'Insee. Ainsi, entre 2006 et 2012, la pêche a perdu plus de 3.000 postes, soit 20% de ses effectifs, et l'industrie de la construction navale 6.700.
Activités de transport maritime et fluvial en recul
Les activités de transport maritime et fluvial sont également en recul (-4.000 emplois), en raison de fortes pertes dans le transport de passagers et les activités portuaires (-7.000), non compensées par l'augmentation de 3.000 postes dans les transports maritimes et côtiers de fret.Le tourisme littoral a en revanche gagné 16.000 emplois, principalement dans la restauration.
L'ensemble de ces activités génère également des emplois indirects (transports, logistique..), qui sont cependant plus difficiles à définir et mesurer, selon l'Insee. (avec AFP)