François Fillon: "le seul plan, le plan F" pour Valérie Boyer

Le candidat de la droite à la présidentielle est dans la tourmente mais ses soutiens dans la région appelent à ne pas lâcher. Valérie Boyer, porte-parole du candidat en Provence-Alpes a tenu une conférence le 6 février au soir dans le 12e arrondissement. 

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"Nous voulons garder notre candidat pour la présidentielle", ce sont les mots de Valérie Boyer, soutien du candidat François Fillon et députée des Bouches-du-Rhône lors d'une conférence donnée devant les militants et la presse dans le 12e arrondissement de Marseille. 

Valérie Boyer a exprimé son soutien, sans failles, à M. Fillon embourbé dans des affaires d'emplois fictifs présumés. Le candidat et ancien premier ministre avait organisé une conférence de presse pour s'expliquer sur les scandales récemment révélés par Le Canard Enchaîné.

Les multiples rebondissements de cette affaire Penelope Fillon semblent échauder les Français et ce quelle que soit leur sensibilité politique, selon un sondage Odoxa pour franceinfo publié vendredi 3 février.

Il ressort en effet de ce sondage que six Français sur dix et un sympathisant de droite sur deux pensent que François Fillon a tort de ne pas d'ores et déjà renoncer à se présenter. En revanche le noyau dur des sympathisants de droite semble toujours soutenir l'ancien Premier ministre, "puisqu'ils sont 68% à estimer qu'il a raison de se maintenir".

Les militants présents hier soir ont eux aussi exprimé leur appui à François Fillon, soulignant son "courage" face à "dix jours d'infamie". 

Des questions en suspens


Lundi, il a une nouvelle fois évoqué sa "colère froide" et martelé la "légalité" des activités incriminées. Mais assurant "comprendre" que cela suscitait "l'émotion légitime" des Français, il a fait acte de contrition en présentant ses "excuses" pour cette "erreur": une "collaboration de confiance qui suscite aujourd'hui la défiance".

Pour expliquer son retard à riposter, l'ancien Premier ministre a argué avoir "mis du temps à reconnaître que le ciel (lui) était tombé sur la tête" face au "coup dans l'estomac" des révélations du Canard. Difficile d'imaginer pourtant qu'il parviendra sur le terrain à faire comme si de rien n'était. 

Et des questions restent en suspens: l'entretien de 2007 de son épouse Penelope, diffusé jeudi dans un reportage d'Envoyé spécial, dans lequel elle dit n'avoir "jamais été réellement son assistante ni quoi que ce soit de ce genre", pèse sur sa version des faits. M. Fillon n'a pas levé non plus tous les doutes sur l'emploi de sa femme par La Revue des Deux Mondes entre mai 2012 et décembre 2013, qui "n'a rien de fictif" selon Marc Ladreit de Lacharrière, patron de cette revue et ami proche du candidat. Le Monde affirmait lundi que les enquêteurs faisaient un lien entre son élévation au grade de grand'croix de la Légion d'honneur et l'emploi de Mme Fillon.

Le candidat a publié, lundi 6 février, sur son site de campagne, sa déclaration de situation patrimoniale, ainsi que les chiffres de rémunération de son épouse Pénelope en tant qu'assistante parlementaire. Devant les des députés et sénateurs réunis ce matin à son QG parisien, il a indiqué qu'il ferait "[mercredi] une lettre aux Français à la presse quotidienne régionale".


Reportage de Sidonie Canetto et Pauline Guigou


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