"Ca compte pas ! rien du tout !" s'est exclamé Jean-Claude Gaudin, ce mardi matin sur France Bleu Provence, au sujet du départ de l'UMP de deux élus des quartiers Nord de Marseille, Karim Herzallah et Caroline Gallo, pour rejoindre le FN.
Le sénateur-maire UMP de Marseille a minimisé mardi matin le ralliement de deux conseillers municipaux UMP au Front national, tout en reconnaissant "le danger" que représente le parti d'extrême-droite pour la droite républicaine.
"Ca compte pas ! rien du tout !", a réagi Jean-Claude Gaudin, interrogé par la radio France-Bleu Provence sur le départ de l'UMP de ces deux élus des quartiers Nord de Marseille, Karim Herzallah et Caroline Gallo, pour rejoindre le FN.
"Ne commencez pas à me faire le cinéma avec le Front national"
s'est exclamé le maire de Marseille, avant d'admettre:
"évidemment, le Front national, c'est un danger pour nous, c'est un adversaire pour nous".
Florian Philippot, vice-président du FN, a assuré qu'il y aurait, parmi les investitures de son parti ou du Rassemblement Bleu marine aux départementales, "l'arrivée de personnes issues d'autres formations politiques".
"Il y aura plusieurs candidatures venant de partis différents, de droite comme de gauche d'ailleurs"
a dit le bras droit de Marine Le Pen.
"Battons-nous sur nos valeurs. C'est ce que mes amis politiques font autour de moi et nous allons gagner ces élections cantonales", a poursuivi Jean-Claude Gaudin, rappelant son rôle de rassembleur de la droite républicaine et du centre "pour la faire marcher d'un seul pas".
"Je l'ai bien dit au Premier ministre hier, que lui fasse le ménage à l'intérieur du Parti socialiste, c'est nécessaire !", a poursuivi le sénateur-maire de Marseille qui a reçu lundi soir Manuel Valls à la mairie.
"Moi, dans les élections qui vont venir, je soutiens les candidats de l'UMP, de l'UDI ensemble, je soutiens la droite républicaine et le centre et je souhaite la victoire de ma collègue et amie Martine Vassal" (tête de liste UMP-UDI aux départementales), a affirmé jean-Claude Gaudin.
Il a rappelé avoir lutté contre Jean-Marie Le Pen et l'avoir battu aux élections régionales de 1992.