Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste du FN pour les élections régionales en Paca, a dit mercredi espérer que la rentrée du parti ne sera pas "trop parasitée" par le conflit avec Jean-Marie Le Pen, dont la présence à Marseille lors de l'université d'été n'est pas "la meilleure des solutions".
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"J'espère que notre rentrée politique ne sera pas trop parasitée par cela et qu'on va pouvoir parler politique parce qu'accessoirement, je suis tête de liste en Paca, j'aimerai bien pouvoir développer des axes et des priorités", a déclaré Mme Maréchal-Le Pen
sur Europe 1.
Souhaite-t-elle la présence de son grand-père à l'université d'été du FN à Marseille les 5 et 6 septembre ? "Très sincèrement, vu l'ambiance, je pense que ce ne serait pas forcément la meilleure des solutions, parce qu'évidemment si Jean-Marie Le Pen vient, je doute que je puisse développer sereinement le programme qui sera le nôtre pour ces régionales", a également déclaré la députée du Vaucluse.
"Pas la meilleure solution"
La petite-fille de Jean-Marie Le Pen a néanmoins de nouveau estimé que l'exclusion du parti de son grand-père, votée en bureau politique, n'était "pas la meilleure solution".
Cohabitation impossible
Soutient-elle donc sans réserve Marine Le Pen et le vice-président du FN Florian Philippot ? "Je les soutiens de facto. Marine Le Pen est ma présidente. Mais je regrette simplement la tournure des évènements.
J'ai essayé d'avoir un rôle de médiatrice, une attitude plus mesurée, je considère que Jean-Marie Le Pen a aussi porté le combat national pendant très longtemps, il a un mérite immense, je trouve cela dommage qu'on en soit là mais aujourd'hui la cohabitation est impossible, c'est une certitude".