A Marseille, les vendeurs d'ecstasy sont discrets, la police aussi

Les policiers en civil remarquent deux hommes en train d'effectuer une transaction de stupéfiants. La scène se passe ce mardi, rue des Dominicaines, à Marseille. Le contrôle de police commence et le vendeur prend la fuite. Il vend de l'ecstasy, un marché différent des autres drogues. 

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Ce mardi vers 18 heures, rue des Dominicaines à Marseille, des policiers du Groupe de Voie Publique du Panier remarquent deux hommes en train de procéder discrètement à une vente. Les policiers sont en civil. Ils s'approchent pour effectuer un contrôle mais le vendeur part en courant. Les policiers le poursuivent et l'interpellent dans l'entrée d'un immeuble. Il a 3 sachets d'ecstasy sur lui et 900 euros. 
Le domicile du vendeur est ensuite perquisitionné. 9 grammes de cocaïne et 2000 cachets d'ecstasy y sont découverts, pour une valeur marchande de plusieurs milliers d'euros. L'homme est passé en comparution immédiate au TGI de Marseille ce mercredi matin. 

 

L'ecstasy : un circuit à part
L'ecstasy ressurgit de temps à autre, c'est un marché différent des autres. Le cannabis, la résine, l'herbe et la cocaïne se sont "démocratisées". Les prix sont devenus abordables et les acheteurs savent où les trouver, de façon régulière. Le marché de l'ecstasy, lui, est beaucoup plus confidentiel, occasionnel, se pratique "sous le manteau", ici ou là.
Les clients ne sont pas très nombreux. D'un côté : une clientèle jeune, de l'autre, une clientèle que la police qualifie de "bourgeoise". Cette drogue est consommée dans les free parties, ou raves. Les gendarmes font ce genre de saisie beaucoup plus souvent que les policiers.  
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